“Les parieurs sont un peu déboussolés cette année” – rts.ch

“Les parieurs sont un peu déboussolés cette année” – rts.ch
“Les parieurs sont un peu déboussolés cette année” – rts.ch

Alors que Malmö, en Suède, se prépare pour la finale de l’Eurovision samedi, la tension monte parmi les parieurs en ligne. Leurs pronostics, parfois surprenants, ont beaucoup changé depuis le début de la compétition, mais “tout est encore possible” pour la Suisse, selon le consultant de la RTS Nicolas Tanner.

Nemo défend les couleurs de la Suisse ce samedi lors de la finale de l’Eurovision à Malmö, en Suède. L’artiste biennois s’est qualifié jeudi soir lors de la deuxième demi-finale en se hissant dans la liste des dix pays finalistes. La qualification de Nemo, 24 ans, n’est pas une surprise pour les adeptes de la compétition. Le titre « The Code » interprété par le chanteur non binaire apparaît en tête des noms cités par les parieursqui y voient un gagnant potentiel.

>> Relisez : Et si la Suisse gagnait la prochaine édition de l’Eurovision ?

Leurs prédictions ont cependant énormément changé ces derniers jours. « Je pense que les parieurs sont un peu confus cette année. C’est la première année qu’il y a autant de changements”, observe Nicolas Tanner, consultant RTS pour l’Eurovision, dans le 12h30. Ce grand connaisseur du concours rappelle que la position de Nemo n’a cessé d’évoluer entre l’annonce de sa participation et sa qualification pour la finale.

“La Suisse, au départ, n’était pas dans le top 3. A partir du moment où Nemo a chanté dans les pré-parties, il est devenu numéro un et puis, à partir du moment où on a présenté sa prestation à Malmö, il est tombé dans les paris”, a-t-il déclaré. résume. “Maintenant, il est troisième, mais encore une fois ce matin, il est revenu, donc tout est encore possible.”

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Israël à la deuxième place

Plus surprenant, Israël, dont la participation à l’Eurovision est critiquée, arrive dans le top quatre des pronostics. Alors que la chanteuse Eden Golan s’est qualifiée pour la finale avec sa chanson « Hurricane », près de 12 000 personnes ont manifesté jeudi dans la ville hôte de Malmö contre la participation de l’Etat hébreu à la compétition, exprimant leur indignation face à la guerre à Gaza. Un nouveau rassemblement est également prévu samedi.

>> Revoir le sujet de 19h30 sur la participation controversée d’Israël à l’Eurovision :

Le conflit au Moyen-Orient trouble l’Eurovision. Une édition sous haute sécurité / 19h30 / 2 min. / Jeudi à 19h30

« Israël occupe la deuxième place parmi les parieurs. Et c’est quelque chose d’assez incompréhensible pour nous», déclare Nicolas Tanner. « Les parieurs, au début, étaient surtout des gens qui pariaient pour de l’argent. Et puis, on se rend compte qu’il y a aussi des fans de chaque pays et des délégations qui essaient de pousser leurs chansons.

Des renforts de police sont venus de toute la Suède mais aussi du Danemark et de Norvège pour sécuriser la compétition vieille de près de soixante-dix ans. La ville de Malmö attend jusqu’à 100 000 supporters samedi.

Soupçons d’achat de paris

Pour Nicolas Tanner, certains paris ne semblent donc pas « tout à fait rationnels » et éveillent la suspicion. Par exemple, la présence de la Croatie parmi les favoris des bookmakers pose question. « Il y a un manque de compréhension parmi les spécialistes et les professionnels de la musique quant à la position numéro un de la Croatie parmi les parieurs », explique le consultant.

Il rappelle qu’une situation similaire s’était déjà produite en 2021. Des soupçons d’achats de paris planaient alors sur Malte. Ils ont été les meilleurs parieurs et ont ensuite terminé septièmes », explique-t-il. “Donc ces paris ne se sont pas avérés corrects.”

L’issue reste donc incertaine samedi. Reste à savoir si Nemo saura convaincre lors de cette finale sous haute tension, diffusée dès 21 heures sur RTS Un. « Il y aura, je pense, une grande différence entre le vote du public et celui des jurys professionnels. Et là, il y a un gros point d’interrogation : Nemo réussira-t-il à remporter ce vote professionnel ? », s’interroge Nicolas Tanner.

Commentaires recueillis par Manuela Salvi

Adaptation web : edel avec les agences

 
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