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Un préavis de grève intersyndicale a été déposé pour dimanche 12 mai par les syndicats de Radio France, reflétant la crise que traverse le groupe après le licenciement de l’humoriste Guillaume Meurice et les aménagements d’horaires perçus comme politiques.
Pour protester contre le limogeage de Guillaume Meurice, mais aussi contre un remaniement des grilles perçu comme « une rupture sociale » et menace sur des émissions emblématiques, le tout sur fond de projet de réforme de l’audiovisuel public, les six grands syndicats de Radio France (CGT, CFDT, FO SNJ, Sud, Unsa) ont appelé à la grève dimanche de minuit à minuit. Dimanche, jour du show de Charline Vanhoenacker. Un mouvement pour “la fin de la répression de l’insolence et de l’humour”Pour « la défense du personnel contre toutes formes de pressions extérieures et de dénigrement »Pour « la préservation de l’identité et de la singularité de ses chaînes »écrivent les syndicats. « Notamment sur France Inter, dont la marque est l’insolence et la liberté de ton depuis la fin de l’ORTF, des menaces pèsent sur les émissions populaires. … Quel but ? Pour répondre aux injonctions des pouvoirs publics et des groupes privés ?
C’est la suite de la réunion qui s’est tenue lundi soir, lorsque la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth a rencontré le bureau de la Société des producteurs de chaînes (SDPI). Une rencontre avec les voix de l’antenne initialement prévue le 16 mai, mais avancée de dix jours face au tumulte qui s’est emparé de la station
