Ministère du Travail, de la Santé et de la Solidarité – .

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Qu’est-ce que la dengue ?

La dengue ou « grippe tropicale » est une maladie transmise par la piqûre d’un moustique du genre Aedes porteur de l’un des quatre virus de la dengue. Il n’y a pas de transmission directe de personne à personne.

Le virus de la dengue est un flavivirus, comme le virus du Nil occidental et la fièvre jaune.

La dengue sévit principalement dans toute la zone intertropicale. Selon les estimations actuelles de l’OMS, il pourrait y avoir entre 50 et 100 millions de cas dans le monde chaque année.

Le virus circule régulièrement dans les départements français des Amériques (Martinique, Guadeloupe, Guyane), dans les îles françaises du Pacifique et de l’Océan Indien.

Le moustique Aedes albopictus ou moustique tigre, vecteur potentiel de la dengue (mais aussi du chikungunya) est implanté en permanence dans 51 départements métropolitains. Dans ces départements, le risque de circulation indigène de la dengue suite à l’introduction du virus par un voyageur malade est donc possible.

→ Consulter la fiche _Dengue>_mosquitoes_vectors_of_diseases’])” class=”spip_in”>moustiques vecteurs de maladies

Symptômes

Les symptômes sont le plus souvent grippaux (fièvre, maux de tête, courbatures) et apparaissent dans les 3 à 14 jours (4 à 7 jours en moyenne) suivant la piqûre de moustique. La dengue touche aussi bien les nourrissons, les jeunes enfants que les adultes. Le plus souvent bénigne bien que invalidante, la dengue peut cependant se compliquer de formes hémorragiques.

Le traitement

Il n’existe pas de traitement curatif spécifique ni de vaccin contre la dengue. Le traitement est essentiellement symptomatique, notamment douleur et fièvre. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués en raison du risque hémorragique.

Protection individuelle et collective

La lutte contre les moustiques vecteurs et la protection individuelle (répulsif, port de vêtements longs et amples, etc.) sont les meilleurs moyens de réduire les risques d’épidémies. Les personnes résidant dans une zone susceptible d’être touchée par une endémie ou une épidémie de dengue peuvent contribuer à réduire ce risque en luttant contre les moustiques et notamment en détruisant ou en asséchant les gîtes larvaires potentiels, qui constituent toute réserve d’eau stagnante dans la zone. à l’extérieur ou à l’intérieur de la maison.

La lutte contre les moustiques est l’affaire de tous

Les voyageurs se rendant dans des pays où circule le virus de la dengue doivent prendre des mesures de protection individuelle pendant les heures d’activité des moustiques, en l’occurrence pendant la journée (mais aussi la nuit lorsqu’il existe un risque de transmission du virus de la dengue). paludisme). Si une maladie fébrile apparaît pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, ils doivent consulter un médecin dans les plus brefs délais.

Action des autorités sanitaires

Pour limiter les risques d’importation et d’implantation de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine, le ministère de la Santé a élaboré en mars 2006 un plan national de lutte contre la diffusion. Ce plan s’appuie sur une surveillance entomologique (des moustiques vecteurs) et épidémiologique (cas humains) pour prévenir et évaluer les risques de dissémination, renforcer la lutte contre les moustiques vecteurs, informer et mobiliser la population et les professionnels de santé et développer la recherche et les connaissances.

Les départements d’outre-mer disposent d’un système de surveillance des virus dengue et chikungunya spécifique à leur contexte épidémiologique.

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