Le diagnostic du diabète repose sur la mesure de la glycémie, c’est-à-dire la concentration de glucose dans le sang.
Il existe 4 types de diabète mais nous en retenons principalement deux. Le diabète de type 1 est associé à des symptômes graves comme une soif excessive et une miction accrue.lié à un dérèglement du système immunitaire qui attaque et détruit les cellules bêta du pancréas, qui produisent l’insuline » explique le Dr Rémy Besin, médecin généraliste au centre médical Pierrelatte à Pierrelatte (26). Sans insuline, le glucose (sucre) ne peut pas pénétrer dans les cellules pour être utilisé comme Source d’énergie et s’accumule dans le sang, entraînant une glycémie élevée. Et le diabète de type 2 (le plus courant). « Dans ce cas, le corps ne produit pas suffisamment d’insuline ou devient résistant à l’insuline produite. Cela signifie que le glucose ne peut pas être absorbé efficacement par les cellules, ce qui entraîne également une accumulation de glucose dans le sang. “ C’est ainsi que la mesure de la glycémie, également appelée « glycémie », peut révéler un diabète.
Pour poser le diagnostic de diabète, on se base donc sur des mesures de glycémie à jeun mais aussi de glycémie aléatoire ou d’hémoglobine glyquée (HbA1c). « Le glucose est une Source d’énergie essentielle au fonctionnement de toutes les cellules de l’organisme » rappelle le Dr Rémy Besin mais «il est toxique pour certains dès que cette concentration est trop élevée, notamment les reins, le cœur, le cerveau, la rétine ». « Lorsque vous mangez, les aliments contenant des glucides sont décomposés en glucose, qui est ensuite absorbé dans le sang. Cela entraîne une augmentation de la glycémie”. En réponse à cette augmentation, le pancréas sécrète de l’insuline pour réguler la glycémie. En cas de diabète, cette régulation n’existe pas et le taux de sucre augmente.
Chez une personne en bonne santé, la glycémie à jeun (prise après une période de jeûne de 12 heures) est généralement maintenue entre 0,70 gramme et 1,10 gramme (g/L) de glucose par litre de sang. « Chez les diabétiques, la glycémie est régulièrement supérieure à 1,26 g/L » Nous dit le Dr Besin. Donc « Un taux de glycémie égal ou supérieur à 1,26 g/L lors de deux tests différents est généralement considéré comme indicatif d’un diabète » confirme le Dr Catherine Draunet-Busson, endocrinologue-diabétologue à la Polyclinique Inkermann de Niort.
La mesure « aléatoire » de la glycémie compte aussi
Une mesure aléatoire de la glycémie est prise à tout moment de la journée, quelle que soit la dernière fois que vous avez mangé. « Si votre glycémie aléatoire est supérieure à 2 g/L et que vous présentez des symptômes classiques du diabète, tels que la polyurie (besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit), la polydipsie (soif excessive), une sensation de fatigue et de lassitude. faiblesse générale et perte de poids inexpliquée – cela peut indiquer que vous souffrez de diabète » poursuit l’endocrinologue. Enfin, le test HbA1c mesure le pourcentage d’hémoglobine dans le sang qui est glyquée (c’est à dire liée au glucose) et donne une indication de votre glycémie moyenne sur les deux à trois derniers mois. “Un taux d’HbA1c de 7 % ou plus est généralement utilisé pour diagnostiquer le diabète.”
Les tests de dépistage du diabète sont recommandés aux personnes présentant des facteurs de risque élevés de diabète tels que l’obésité, l’hypertension artérielle, les antécédents familiaux de diabète et la sédentarité qui selon le Dr Draunet-Busson «doit être dépisté régulièrement« . “De même, les personnes ayant des antécédents médicaux, tels qu’une maladie cardiovasculaire, un taux de cholestérol élevé, le syndrome des ovaires polykystiques… peuvent nécessiter un dépistage du diabète plus fréquent.” Enfin, les personnes présentant des symptômes classiques du diabète, comme des besoins fréquents d’uriner, une soif excessive, de la fatigue, une perte de poids inexpliquée, etc. doivent également être dépistées.
