une étude révèle que certains médicaments contiennent des impuretés

une étude révèle que certains médicaments contiennent des impuretés
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Une publication scientifique, relayée ce mercredi 17 avril par l’association française des patients thyroïdiens, a mis en avant la présence d’impuretés dans certains médicaments controversés du laboratoire Merck.

« Une avancée majeure que les patients attendent depuis sept ans déjà. » Ce mercredi 17 avril, l’association française des patients thyroïdiens (AFMT) s’est félicitée de la publication d’une étude menée par des chercheurs toulousains et tchèques sur le médicament controversé Levothyrox.

Selon la publication scientifique du Journal of Pharmaceutical Analysis, certains médicaments thyroïdiens présentent des impuretés « en quantités très abondantes et inattendues », explique Jacques Guillet, conseiller AFMT auprès de France Bleu Occitanie.

Scandale en 2017

Le lévothyrox, prescrit à trois millions de personnes en France, a été au centre d’un scandale dès 2017. Au cœur du problème : la nouvelle composition du médicament, arrivé en France fin mars dernier et qui reprend la même composition. principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients.

Entre mars 2017 et avril 2018, quelque 31 000 patients souffrant de maux de tête, d’insomnie, de vertiges et d’autres effets secondaires ont blâmé la nouvelle formule.

De son côté, le laboratoire Merck parlait d’un « effet nocebo », les patients inventant des symptômes. Il a alors été mis en examen pour « tromperie aggravée », tandis que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui en avait autorisé la distribution en France, a été mise en examen pour « tromperie ».

«Nous avons été méprisés»

Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont donc analysé 1 000 boîtes de médicaments envoyées par les patients et ont trouvé des phospholipides, qui pourraient être à l’origine d’effets indésirables, même si aucun « lien de cause à effet n’a été établi ». démontré à nouveau.

“La découverte de ces impuretés est totalement inattendue”, a assuré le docteur Jacques Guillet. Sylvie Chéreau, membre de l’AMFT et créatrice du premier collectif de victimes du Lévothyrox a ajouté sur France 3 Occitanie : « C’est une belle avancée. Cela prouve qu’il ne s’agit pas d’un effet nocebo, comme on voulait nous le faire croire.

Elle a ensuite pointé du doigt l’ANSM, qui “n’a pas fait son travail”. « Nous avons été méprisés, dénigrés, mais nous avons eu raison de nous battre », a-t-elle clamé.

Interrogé par France Bleu Occitanie, le laboratoire Merck a réagi : “Les interactions entre excipients et principes actifs ne sont pas nouvelles et sont parfaitement décrites dans la réglementation.” Il a précisé qu’il respectait « en tous points la réglementation en vigueur ».

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