comment Rock This Town présente aux spectateurs ses films de joyaux

comment Rock This Town présente aux spectateurs ses films de joyaux
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« Notre métier est de trouver des films partout dans le monde. »

« Notre métier est de trouver des films partout dans le monde. Ils peuvent porter sur le jazz, le hip-hop, le rock, la musique électronique… Ils peuvent aussi être des portraits artistiques de personnes connues (Joan Baez, Peter Doherty cette année) ou peu connues. C’est un festival documentaire qui raconte des histoires et les coulisses de la scène musicale », résume Xavier Le Falher, programmateur et délégué général du festival.

Un travail de montage considérable

La majorité de ces films sont l’œuvre de jeunes réalisateurs venus d’Allemagne, des Etats-Unis, d’Irlande, du Sénégal, d’Italie ou de Belgique… Ces dernières années, le continent africain (Mali, Ethiopie, Afrique du Sud Sud…) est devenu l’un des grands fournisseurs de la fête.

Mais avant de les projeter sur grand écran, Rock This Town doit réaliser un travail de montage considérable. En fait, les films arrivent bruts de l’étranger, dans leur version originale. « Ils nous sont livrés en anglais, russe, chinois… à nous de nous en contenter », explique Xavier Le Falher. Le festival fait ensuite appel à d’anciens étudiants stagiaires, devenus professionnels depuis, qui traduisent les dialogues. Cette année, une dizaine de films sur les 34 présentés ont fait l’objet de cette démarche.

Et ce n’est pas fini. Après ce premier travail, le festival confie ensuite à Cumamovi, une association audiovisuelle paloise, la réalisation de ces sous-titres. Travail technique de l’ombre indispensable. « Nous transformons les fichiers des films au format numérique afin de pouvoir les projeter. Et on ajuste le rythme d’apparition des sous-titres aux cadences des dialogues. Il y a beaucoup de subtilités techniques», explique Antoine Rodero, directeur de Cumamovi. Un travail dont d’autres festivals pourront ensuite bénéficier

L’un des pires films des années 80 projeté

Ce samedi 20 avril, avant Rock This Town, les organisateurs du festival proposent une soirée disco gratuite et insolite au Méliès à partir de 19h. En effet, il est prévu de projeter à 20h30 l’un des pires films musicaux des années 80. : « Rien n’arrête la musique » (Can’t Stop the Music), réalisé par Nancy Walker. Ce biopic décalé raconte de manière fantaisiste la naissance du groupe Village People. Il a reçu les Razzie Awards du pire film et du pire scénario en 1980. « C’est un film fou. L’idée est de montrer qu’on ne fait pas que des choses sérieuses », explique le programmeur Xavier Le Falher.

 
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