Habitant de Beauvoisin, Elio Mercier met en avant sa « fascination pour le taureau camarguais et espagnol et les traditions qui vont avec ».
Inspiré et créatif, c’est le cas d’Elio Mercier, un jeune Beauvoisin de 19 ans, en formation en BTS NDR, formation en communication et négociation. Elio a grandi dans un environnement familial sensible à la tradition taurine, camarguaise et espagnole. « Mes proches m’ont transmis cette culture du taureau avec un grand-père taurin, Gérard Barbeyrac, une mère qui m’emmenait très jeune aux corridas à Nîmes et une tante qui était danseuse de flamenco professionnelle, j’ai cette fascination pour le taureau camarguais et espagnol et les traditions qui vont avec », il confie.
Une réflexion culturelle de la tauromachie pour le grand public
Avec cette passion toujours omniprésente, Elio se forme à l’art du raset de 12 à 16 ans dans une école de raseteur, puis pendant un an dans un centre taurin. « Je suis très attaché à ce patrimoine. Sur le raset d’un taureau et une passe sur un toro, l’esquive est identique, le but est de dominer l’animal pour qu’il donne le meilleur de lui-même, avec le respect qu’il mérite”, souligne l’aficionado.
Alors, comment défendre et mettre en avant ses convictions, alors que dans notre société le débat sur l’abolition de la tauromachie fait rage, « J’ai décidé de me lancer dans une aventure qui me semble cohérente, révèle Elio, Mettre la tauromachie à l’honneur en l’exposant pleinement dans la rue et dans le quotidien de chacun, était quelque chose qui me paraissait essentiel à une époque où elle est plus que jamais en danger. Nous vivons à une époque où la communication se fait de plus en plus en ligne, mais le t-shirt personnalisé reste un outil de communication intemporel, c’est ainsi qu’est née Casa Arte, une marque de vêtements qui est un reflet culturel de la tauromachie et qui s’adresse au grand public. .
Un hommage au maestro Curro Romero
Le jeune entrepreneur a lancé le 14 mars son premier t-shirt, Faraónico, en hommage au maestro Curro Romero, torero légendaire de Séville, surnommé El Faraón de Camas. « C’était pour moi une évidence de choisir ce maître, auquel les jeunes et les anciennes générations s’identifient. Il a tout le style de tauromachie que j’aime. Une faena limpide, une simplicité et une pureté naturelles (pureté).»
Un bon début, en France et en Espagne, sur les réseaux sociaux pour ce t-shirt blanc avec la photo de Curro Romero et une de ses citations en espagnol “mon seul mérite était d’exprimer mes sentiments devant le taureau comme une caresse”. Prochaine étape : la feria de Nîmes, avec peut-être un hommage au légendaire torero français Nimeño II, qui aurait eu 70 ans cette année.
