accusé de violences sexuelles, le rappeur bénéficie d’un non-lieu

accusé de violences sexuelles, le rappeur bénéficie d’un non-lieu
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Il est mis en cause par six ex-conjoints. Le rappeur Moha La Squale sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour violences entre conjoints ou enlèvements commis sur ses anciennes partenaires, mais il a fait l’objet d’un non-lieu concernant des accusations d’agression sexuelle et de viol.

Le rappeur de 29 ans, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, comparaîtra contre six ex-compagnes, selon l’ordonnance de renvoi signée par un juge d’instruction parisien le 14 mars. lui, dénoncés par deux des plaignants, ont été licenciés. Un recours a été déposé par les avocats d’une des parties civiles afin que les faits soient requalifiés en délit, ont indiqué deux sources proches du dossier.

“Comme on pouvait s’y attendre, cette affaire, qui est une création médiatique, s’est effondrée sur le plan judiciaire”, a déclaré l’avocate du prévenu, Me Elise Arfi. “Il reste quelques faits résiduels à charge, qui sont de toute façon totalement contestés”, a-t-elle poursuivi. « Mon client n’est pas et n’a jamais été un agresseur sexuel. Je ne sais pas comment il pourra retrouver une vie normale après tant d’épreuves, mais j’espère qu’il parviendra à reprendre sa carrière là où les choses se sont soudainement arrêtées.

Le rappeur a été mis en examen en juin 2021 pour agressions sexuelles et violences sur ex-compagnes. En juillet 2022, il a également été mis en examen pour viol, qualification pénale, sur une autre ex-compagne. Mais en « absence de preuves matérielles à l’appui » de ces dernières accusations, le juge d’instruction a décidé de classer l’affaire sans suite sur cet aspect.

Vidéo. Moha La Squale arrêté en Allemagne

Dans sa prescription, elle souligne en revanche qu’il est « décrit par ses compagnons successifs comme cyclothymique, impulsif, immature, capricieux et colérique », des traits « probablement fortement accentués par une consommation excessive de cannabis », qui s’inscrivent « sur un registre paranoïaque ». et un terrain jaloux. “La combinaison de ces facteurs a conduit à des violences psychologiques marquées à l’encontre de ses compagnons”, accompagnées parfois d'”actes physiques”, avec “des gifles, des arrachages de cheveux, des étranglements voire des étouffements avec un oreiller”. observe le magistrat.

«La souffrance de mon client a été entendue par la justice», a déclaré Me Antonin Gravelin-Rodriguez, avocat de l’un des plaignants, «profondément marquée». “Nous espérons que justice sera rendue rapidement pour lui permettre de tourner définitivement cette page”, a-t-il ajouté.

 
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