Alors que les infections sexuellement transmissibles « connues » comme la syphilis ou la gonorrhée connaissent actuellement une résurgence en Europe, une autre IST fait une apparition soudaine et brutale dans certains pays comme la France, la Belgique, les Pays-Bas ou l’Espagne. , qui représentent à eux seuls 84 % des contaminations par cette IST recensées par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). La lymphogranulomatose vénérienne, ou maladie de Nicolas-Favre, était jusqu’à présent essentiellement endémique dans certaines régions d’Afrique, d’Inde, d’Asie du Sud-Est, d’Amérique du Sud et des Caraïbes. Mais une vague d’infection jugée « inquiétante » par l’ECDC est enregistrée depuis 2021 en Europe, avec une hausse de 58 % des cas. Des cas qui “ne représentent probablement que la pointe de l’iceberg”, car les données pourraient être sous-estimées, a déclaré Andrea Ammon, directrice de l’ECDC, lors d’une récente conférence de presse.
Lymphogranulomatose vénérienne : quels sont les risques ?
Cette infection est transmise par des bactéries de la famille Chlamydia trachomatis. Comme le précise le rapport de l’ECDC, elle se transmet principalement « par le sexe anal et des pratiques telles que le fist-fucking et l’utilisation de jouets sexuels ou l’irrigation rectale ». D’après les statistiques sur les différents cas enregistrés, il semble que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et vivant (…)
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