le film « Six jours » ne parvient pas à nous séduire avec son enquête au point mort

le film « Six jours » ne parvient pas à nous séduire avec son enquête au point mort
le film « Six jours » ne parvient pas à nous séduire avec son enquête au point mort

THRILLER (, 1h41), de Juan Carlos Medina,

avec Sami Bouajila, Julie Gayet, Anne Azoulay

La note de « La Provence » : 1/5

Histoire

Nord de la France, 2005 : Malik (Sami Bouajila), inspecteur de police, assiste impuissant à la mort d’un enfant suite à un enlèvement. Chargé de l’enquête, il ne parvient pas à retrouver le meurtrier. Dix ans plus tard, sans nouvelles informations, sans trace d’un dangereux criminel toujours en liberté, l’affaire est sur le point d’être définitivement close.

Mais lorsque de nouveaux faits éclatent, Malik se lance dans une course contre la montre dans l’espoir de résoudre l’enquête avant l’expiration du délai de prescription. Dans six jours. C’est le temps qu’il lui reste pour trouver le coupable…

Notre avis

Thriller made in France réalisé par un Américain, Six jours a la particularité de s’appuyer sur un casting solide et assez inattendu puisque l’on retrouve dans la peau d’une mère meurtrie, Julie Gayet, dont la présence se fait de plus en plus rare sur les écrans. Une femme au bord de la folie alors que l’enquête sur l’enlèvement et la mort de sa fille, survenue des années plus tôt, est sur le point d’être close. Depuis, elle harcèle le policier chargé des opérations, qu’elle tient en partie responsable de l’incapacité de la mission à résoudre l’enquête à temps.

Dans le premier volet, ces deux personnages capricieux s’associent dans une course contre la montre qui semble vouée d’avance. La production manque de nervosité pour imposer une vraie tension. Même si Juan Carlos Medina tente de créer une atmosphère terne et pluvieuse, en regardant vers Septle suspense est plus que supportable. De son côté, dans le rôle titre, Sami Bouajila, au visage marqué, incarne un flic acharné, obsédé par son enquête. Au point que son Malik tombe vite dans les stéréotypes de genre.

La deuxième partie de ce thriller prend une tournure radicale en se concentrant sur une nouvelle disparition. Une deuxième intrigue qui se révélera liée, et plus qu’on pourrait le croire au premier abord, à la principale. Le problème étant que le film réunit ces deux histoires dans le seul but de tenter de surprendre lors du rebondissement final, ce qui est totalement improbable.

Peu convaincant dans ses dialogues et trop cru dans son approche, Six jours pose cependant une question essentielle : jusqu’où peut-on aller pour obtenir la vérité ? Et comment se remettre du décès de son enfant, si cela est possible…

 
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