James Allison, directeur technique de Mercedes F1, a partagé le moment qui restera pour lui le plus mémorable de la collaboration entre Lewis Hamilton et l’écurie allemande. Après 12 années de succès, Hamilton a quitté Mercedes à la fin de la saison dernière pour rejoindre Ferrari. Durant son séjour chez Mercedes, le Britannique a remporté six de ses sept titres mondiaux et 84 de ses 105 victoires en Grand Prix.
Pourtant, le souvenir préféré d’Allison n’est pas lié à une victoire ou à un titre, mais à un acte de fair-play. Lors du Grand Prix de Hongrie 2017, en pleine bataille de championnat contre Sebastian Vettel (Ferrari), Hamilton a intentionnellement laissé son équipier Valtteri Bottas le dépasser dans le dernier tour. Après avoir échangé ses positions sous instruction d’attaquer les Ferrari, Hamilton, incapable de doubler, a tenu parole en redonnant sa place à Bottas.
Ce geste, qui lui a coûté un podium et trois précieux points alors qu’il était derrière Vettel au championnat, était pour Allison une preuve de l’intégrité et du caractère d’Hamilton. Quelques mois plus tard, Hamilton devient champion du monde.
“C’est un choix difficile, car c’est une riche galerie d’expériences au cours de ces saisons», a déclaré Allison.
“Même si je suis un nouveau venu dans l’équipe, j’y suis allé à travers vents et marées, remportant quatre championnats pilotes avec lui et cinq championnats constructeurs, donc il y a beaucoup de choix !
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“J’ai tendance à revenir à Hongrie 2017, où Lewis a été autorisé à dépasser Valtteri pour attaquer les Ferrari devant lui.”
“Il n’a pas progressé comme nous l’espérions, mais il a ensuite honoré sa promesse selon laquelle s’il avait une chance de se battre avec les Ferrari et qu’il ne réussissait pas, il laisserait Valtteri récupérer la place.”
“La manière dont cela s’est déroulé était extrêmement tendue, extrêmement difficile à exécuter proprement, car il y avait un Verstappen à l’affût qui rendait les choses vraiment difficiles à faire.»
“Lewis l’a fait et l’a fait avec beaucoup de classe. Je pense que cela montre le genre d’équité essentielle qui est dans le caractère de Lewis, juste à côté du genre de compétiteur hargneux que nous admirons tous tant.», a conclu l’ingénieur Mercedes.
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