La saison de la LNH ne dure que trois mois, mais elle a pris une tournure plutôt désagréable pour les Canucks de Vancouver.
• Lisez également : «Je me suis beaucoup remis en question» : Vincent Desharnais a mis du temps à s’acclimater aux Canucks
De premiers de la division Pacifique en avril dernier, ils sont passés au quatrième rang et s’accrochent, difficilement, à la dernière place disponible pour les séries éliminatoires dans l’Association de l’Ouest.
Avant d’affronter le Canadien lundi, les Vancouvérois présentaient une fiche de 3-4-3 à leurs dix derniers matchs. En toile de fond, un schisme qui semble profond entre les deux centres vedettes de l’équipe, JT Miller et Elias Pettersson. Mais est-ce aussi grave qu’on le dit ? Pas selon Vincent Desharnais, qui s’est joint aux Canucks l’été dernier.
«C’est définitivement exagéré. C’est comme à Montréal, quand il se passe quelque chose, les médias vont constamment l’amplifier. Ce sont de grands marchés de hockey et c’est votre travail d’amplifier cela pour que les gens lisent.
“Notre boulot, c’est de mettre des écouteurs et de ne pas trop écouter [ce qui se dit]. Ce ne sont pas eux qui vont sur la glace pour jouer au hockey.
-Ce qu’il faut faire?
Alors, comment pouvons-nous changer les choses pour que cette équipe redevienne la machine de hockey qu’elle était il y a moins d’un an ?
« Il faut se regrouper », soutient Desharnais. Il y a quelques joueurs qui sont habitués et on a fait quelques réunions pour se dire que les médias peuvent dire ce qu’ils veulent. Nous devons nous concentrer sur notre identité de groupe en jouant 60 minutes bonnes et cohérentes à chaque match.
« Nous avons besoin de cohérence. Je ne pense pas qu’il existe une recette miracle. Si je regarde mon exemple, je me concentrais sur les petits détails, je voulais tellement tout faire bien que je ne me concentrais pas sur mon jeu et sur mon plaisir.
Selon le défenseur québécois, les Canucks doivent aussi retrouver leur identité. Il sait de quoi il parle puisqu’il les a souvent affrontés lorsqu’il portait les couleurs des Oilers.
« L’année dernière, ce n’était pas amusant de jouer contre les Canucks. Ce n’est pas qu’ils étaient les plus talentueux, mais ils étaient fatigants, ils étaient tout le temps face à vous lors de l’échec-avant et ils étaient intenses tout le temps, et c’est l’identité des Canucks. »