DÉCRYPTION – Vitrine du football français, le match organisé à Doha entre le PSG et Monaco est un fiasco organisationnel.
« N’ayez jamais l’air surpris. » La célèbre réponse de Jean-Paul Belmondo à Richard Anconina dans Itinéraire d’un enfant gâté a 37 ans. Il n’a pas pris une ride et colle parfaitement à ce que propose le football français avec son Trophée des Champions. Habituellement programmée en début de saison pour lancer les hostilités, accompagnée d’un vent de fraîcheur et d’une excitation non feinte à l’idée de voir de nouveaux maillots, de nouvelles recrues, de nouvelles équipes, cette rencontre entre le Paris SG et l’AS Monaco, programmée en août dernier en Chine, a finalement lieu dimanche à Doha, au Qatar (17h30, DAZN). L’épilogue d’un long feuilleton. Entre déménagements successifs, reports et négociations en coulisses.
Ce qui aurait dû être au départ une alléchante vitrine pour le début de la saison a donc été intercalé un dimanche après-midi, à la fin de la trêve hivernale, après le multiplex de 15 heures du 16e journée de Ligue 1, en face-à-face avec le choc anglais Liverpool-Manchester United, disputé en même temps, et avant Marseille-Le Havre, match de clôture dimanche soir. Une master class organisationnelle.
Le football se moque parfois du rugby et de ses fameux doubles, cette séquence appelle à la mesure et à l’autocritique. « C’est un dossier mal géré du début à la fin, où tout le monde se renvoie la balle.affirme une source proche du dossier. Le but est que ce match n’intéressait personne et le Qatar lui rendit service en l’accueillant. »
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