C’est ennuyeux pour Renault , mais Oakes ne voit pas Alpine devant sans Mercedes

C’est ennuyeux pour Renault , mais Oakes ne voit pas Alpine devant sans Mercedes
C’est ennuyeux pour Renault F1, mais Oakes ne voit pas Alpine devant sans Mercedes

Oliver Oakes, le nouveau Team Principal d’Alpine en , est revenu sur le choix de devenir écurie client. Chose qui impliquera, à la fin de l’année, un divorce avec Renault et son moteur de Formule 1, pour passer chez Mercedes. Concrètement, même si le Britannique n’était pas encore à Enstone au moment de la décision, il défend cette stratégie.

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C’est via le podcast Au-delà de la grille qu’Oakes défendait ce point de vue, tout en admettant que le sujet était très « émouvant ». Le tout avec une certaine honnêteté, qui le caractérise désormais.

Les temps changent et vous ne pouvez pas vous reposer sur vos lauriers. Nous devons être honnêtes, la décision de devenir une équipe cliente était dans le meilleur intérêt de l’équipe. Je sais que c’était une décision difficile. Je sais qu’il y a beaucoup d’émotion là-bas parce que nous sommes fiers d’être une équipe d’usine et que nous avons encore une année ensemble, mais je pense que c’était aussi une grande déclaration d’intention quant à l’endroit où nous voulons aller...”, poursuit l’intéressé.

« Nous ne sommes pas là uniquement pour faire des chiffres. Nous voulons avancer. Je pense que j’ai été assez ouvert, peut-être trop honnête, quand j’ai dit, étant égoïste, que je veux juste le meilleur moteur à l’arrière de la voiture. En fin de compte, pour moi, nous sommes ici pour courir. Je veux être devant la grille, je ne veux pas marcher vers l’arrière. Le choix que nous avons fait a été d’avoir le meilleur moteur à l’arrière de la voiture et d’aider l’équipe à continuer de progresser sur la grille.»

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Par ailleurs, l’Anglais s’attarde sur ce choix de Mercedes, alors que d’autres options étaient potentiellement sur la table. Même si c’est la rupture entre Aston Martin et la marque à l’étoile (à la faveur d’un partenariat avec Honda, dès l’année prochaine) qui a créé l’opportunité pour Alpine F1. “Je pense qu’on ne peut pas en être complètement sûr, car rien n’est sûr dans la vie, mais il faut être pragmatique. Je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants de la décision car c’était un peu avant mon arrivée. Mais si je devais m’y attaquer, je me retournerais probablement et dirais : « Eh bien, l’histoire montre que chaque fois qu’il y a un changement réglementaire, ils [Mercedes] étaient forts. »

“Je pense que vous pouvez voir dès maintenant que le groupe motopropulseur Mercedes repose sur le dos d’un client [Mclaren] qui se bat pour le championnat du monde. […]. Je pense que très tôt, il était assez clair que du point de vue du client en matière de motorisation, Mercedes était le choix évident, simplement parce qu’Aston passait déjà à Honda, donc une place s’ouvrait avec eux. », conclut-il.

C’est donc, bien au-delà des considérations actuelles, un choix d’avenir qui a été fait chez Alpine, au sein du groupe Renault. En effet, la transition vers la nouvelle réglementation semble donner l’avantage à Mercedes. Où Renault ne serait donc pas en mesure de fournir le meilleur moteur possible au moment de ce changement de règlement. Bien que cela soit contesté par les salariés du losange, le PDG lui-même a validé ce choix, désavouant ainsi Viry et son savoir-faire.

Evidemment, si Alpine atteignait ses objectifs ambitieux en F1, alors de nombreux supporters finiraient sans doute par oublier cet abandon du moteur Renault, pour célébrer les victoires. Néanmoins, d’autres rappelleront probablement à la marque française que son ADN tricolore s’est évaporé. Par ailleurs, il sera également intéressant d’observer la réaction des clients de la marque, en concession, envers les vendeurs, lorsque ce sujet du moteur sera évoqué. Parce que les Alpine routières fonctionneront (toujours) bien avec un moteur français…

 
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