Après une longue période passée à évoluer dans des projets internationaux comme « Le Pardonné », « Le Manager de Nuit », « L’Espion » ou encore « La Liste Noire », Mourad Zaoui revient sur la scène marocaine dans la nouvelle série « Ala Ghafla ». Réalisé par Hicham Jebari, le tournage se déroule dans le quartier des Habous à Casablanca, où Le360 rencontré l’acteur.
Dans « Ala Ghafla », ce dernier incarne Anouar, un médecin issu d’une famille aisée, mais bien décidé à mettre ses compétences au service des populations défavorisées. Il renonce ainsi à la vie de luxe pour soigner gratuitement des patients dans des zones reculées. “Anouar est un personnage qui se heurte à l’incompréhension de son entourage, pour qui l’argent et le statut social sont essentiels.», explique le comédien.
L’acteur confie que sa relation de longue date avec le réalisateur Hicham Jebari l’a incité à rejoindre ce projet. “Nous sommes en contact régulier depuis plusieurs années et nous avons déjà travaillé ensemble il y a une dizaine d’années. Lorsqu’il m’a proposé de participer à ce projet, je n’ai pas hésité une seconde et j’ai décidé de revenir un moment au Maroc.», raconte-t-il, avouant avoir eu l’impression, en rejoignant les plateaux locaux, de «rentrer à la maison».
Mourad Zaoui est ravi de collaborer avec des acteurs de la nouvelle génération. “J’avais déjà travaillé avec Rabie El Kati, mais c’est ma première fois avec Salwa Zarhane et Oussama Bastaoui», explique-t-il en se remémorant, souriant, une anecdote de tournage : « Un jour, Oussama m’a dit qu’il me regardait à la télévision quand il était petit».
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Evoquant l’évolution des productions télévisuelles au Maroc, Zaoui met en avant les progrès réalisés en termes d’équipements et de conditions de tournage. « J’ai constaté une nette progression par rapport à l’époque où j’étais encore sur les plateaux marocains, que ce soit en termes de technologie ou de ressources financières. Je n’ai pas beaucoup suivi les productions locales lors de mes années à l’étranger, mais je suis agréablement surpris par ce que je découvre aujourd’hui », conclut-il.
Par Ghana Djebbar et Khadija Essebar
01/05/2025 à 8h55