Lors du dernier Grand Prix de Hongrie, Max Verstappen a surpris ou agacé, au choix. En plein week-end de Grand Prix, il en avait disputé un autre, sur son simulateur (une course d’endurance plus précisément). En Arabie Saoudite, il a également participé à une course à 4 heures du matin !
Véritable « coureur » comme véritable « sim racer », Max Verstappen peut-il concilier une vie de pilote de F1 avec une quasi-vie de pilote virtuel professionnel ?
“Honnêtement, ça me garde alerte” répond le principal concerné.
« À mon avis, vous faites exactement la même chose qu’en F1. Bien sûr, heurter un mur ne fait pas de mal, mais tout le reste, en termes de dépassement, de défense, d’arrêts aux stands, de stratégie et de travail sur les réglages, il y a tellement de similitudes avec le sim racing. Naturellement, j’aime gagner dans la vraie vie mais aussi dans le monde virtuel. »
Pour Max Verstappen, le sim racing présente aussi un avantage : il permet à tous les pays d’être représentés et de participer, là où les places en F1 sont forcément très chères.
« Si vous regardez le monde réel des courses automobiles, il est principalement dominé par quelques pays » explication Verstappen. « Avec une compétition comme celle-ci, peu importe d’où vous venez dans le monde. Tout est possible. C’est pourquoi c’est formidable de voir tous ces pays représentés. Cela vous donne une chance d’être compétitif, où que vous soyez dans le monde. » ajoute-t-il.
Autre avantage de la compétition en ligne : elle peut également faire office d’incubateur de talents.
« C’est finalement l’objectif : trouver le prochain talent du sport automobile. C’est ce sur quoi nous travaillons tous ensemble et j’espère vraiment qu’à l’avenir, quelque chose de positif en sortira. » insiste Verstappen.
Au moment de sa retraite des circuits, peut-être plus tôt que prévu, Max Verstappen, qui sera également bientôt père, compte-t-il retrouver une deuxième carrière virtuelle ?
Plus largement, qu’est-ce qui le motive à rester en F1 ? Qu’est-ce qui pourrait aussi le conduire à prendre sa retraite de la F1 un jour ?
« Le plaisir me fait avancer. J’aime vraiment ce que je fais. Bien sûr, je suis content des courses que nous gagnons chez Red Bull et des championnats, mais au final, ce qui devrait vous motiver, c’est de pouvoir vous regarder dans le miroir et vous dire que vous vous donnez toujours à 100% et que vous appréciez. que faites vous,” ce Verstappen.