Après les vacances de décembre, place au compte à rebours pour les pilotes qui officieront en 2025 en F1. 10 équipes se rendront dans leur complexe automobile pour une saison chargée d’histoire. Explications.
2025 est le début d’une nouvelle saison de F1. Les pilotes profitent de cette dernière saison avec le règlement actuel avant de passer à une nouvelle version. C’est aussi un nouveau décor qui arrive dans le paddock. Il n’y aura plus 10 mais 11 équipes avec l’arrivée d’Audi. C’est pourquoi 2025 s’annonce comme un tournant pour les équipes et les pilotes avant le bouleversement de 2026.
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Des favoris plus forts que jamais pour conquérir le titre
Jamais au 21e siècle la D1 n’a paru aussi forte en termes d’enjeu et de suspense. Les 4 équipes candidates au titre comptent deux pilotes d’exception. Mercedes, McLaren, Ferrari, Red Bull, ces 4 paddocks donneront sans aucun doute du goût à la F1 pour cette nouvelle saison.
Attention également aux surprises en début d’année. Aston Martin avait brillamment mis son excellence technique au service des performances d’Alonso en 2023. Sauf que cette fois, il faudrait se tourner vers Alpine ou Williams. Pierre Gasly et Carlos Sainz joueront inévitablement leur carte pour éviter que l’hégémonie n’apparaisse d’emblée.
En tout cas, de Norris à Hamilton en passant par Leclerc, Verstappen et Piastri, il y a du Monde pour les trophées en jeu cette saison. Les favoris savent que le début de saison sera le plus important de leur histoire. C’est celui qui fera la meilleure différence qui a toutes les chances de se protéger de certains paramètres aléatoires de la course ou de la météo.
Hamilton-Leclerc, deux princes pour une place de Roi
Lewis Hamilton arrive en grande pompe chez Ferrari. Le septuple Champion du Monde accompagnera Charles Leclerc pour un duo mythique chez Ferrari. Ce sont deux princes qui se battront pour le siège du roi de la Scuderia ou de l’empereur pour les partisans romains. Ferrari a su profiter de sa légende et de son histoire pour embarquer le Britannique attaché à Mercedes.
Frédéric Vasseur devra composer avec deux visages forts pour réussir sa troisième saison avec la Scuderia. En tout cas, les premiers tours à Maranello puis sur les circuits de F1 donneront les premiers indices. Ferrari repart avec beaucoup d’ambition et de talent pour ses deux pilotes.
Piastri-Norris, la recrue veut défier la royauté
Oscar Piastri n’est plus attaché à Lando Norris. De toute évidence, le dauphin veut devenir un leader dans son écurie. C’est l’objectif de cette fin d’année 2025 où l’Australien a clairement joué les premiers rôles dans cette ascension. Désormais, il a toutes les cartes pour dépasser Norris sans compromettre son équipe.
C’est aussi ce que cherche à faire Piastri avec cet équilibre minutieux qui est le sien. L’Australien apporte à son pilotage une précision technique que McLaren souhaite protéger. Un choix nécessaire si l’écurie britannique espère se battre jusqu’au bout pour le titre cette fois-ci de champion du monde des pilotes.
D’autant que Norris a marqué cette fin de saison avec une grande faiblesse mentale pour renverser Verstappen. Le rachat de l’Australien n’est pas loin, c’est à Norris de le repousser.
Russell, l’héritage de Hamilton et le rôle de leadership à assumer
George Russell sera le leader incontesté de Mercedes après le départ de Hamilton. Le Britannique avait préparé le terrain en terminant devant son équipier du moment. Le thé britannique sentira encore le jasmin et la menthe fraîche dans le paddock allemand.
Russell est confronté à un double dilemme. D’abord celui de porter l’héritage de Hamilton tout en le consolidant. Le Britannique a toujours été très respectueux envers son coéquipier et la légende qu’il était.
Désormais, Russell sait que les résultats de Mercedes viennent de lui et uniquement de son talent. Reste à voir à quel point les paramètres de la voiture allemande sont bons. Parce que Russell ne veut pas faire semblant de se battre, il veut courir avec les prétendants à la couronne finale. Si personne ne parie sur lui, il faudra se méfier de son rôle d’arbitre.
Versatppen seul au monde et libre de Perez
Checo n’est plus là et ses résultats catastrophiques en 2024 ne l’ont pas aidé. Son départ malheureux a également précipité le déclin de la communauté mexicaine chez Red Bull. En effet, l’équipe autrichienne a perdu 450 000 abonnés sur Instagram. Qu’importe, il n’y a désormais qu’un seul pilote à combler, Verstappen.
Le choix de lui coller Lawson ressemble plutôt à une prise de pouvoir sans partage par le Néerlandais qui sait que ses concurrents seront déterminés. C’est tout le paradoxe de cette cinquième couronne à chercher. Verstappen se battra seul face à 5 concurrents qui n’ont qu’une envie, le battre définitivement.
La qualité de la voiture Red Bull dépendra également des performances du pilote. L’équipe bleu marine a un gros problème avec son plafond budgétaire. Cela oblige le développement de la voiture au fil de la saison pour amener Verstappen au titre de champion du monde.
De nombreux outsiders chez Williams et Alpine
Williams et Alpine comptent deux ou trois pilotes très talentueux. Carlos Sainz et Alexander Albon chez Williams. Pierre Gasly chez Alpine sera l’unique dirigeant de la marque française. Le départ d’Ocon par la petite porte à Hass ayant été officialisé au GP d’Abu Dhabi.
Williams et Alpine ont l’opportunité de concourir pour le championnat des constructeurs avec leurs pilotes. Ce sera l’occasion de véritablement tester les compétences de Gasly en tant que numéro un. Le Français a-t-il les épaules pour devenir le pilote français de la marque française ?
Du côté de Williams, on cherchera à connaître les prouesses de Carlos Sainz qui arrive en véritable leader. Ce sera aussi une saison charnière pour l’Espagnol qui devra bien se positionner pour garantir un budget consolidé à son équipe.
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