Par
Rémi Charrondière
Publié le
27 décembre 2024 à 17h00
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Ce que vous devez savoir
Avez-vous déjà vu des trackers photovoltaïques ? Ces immenses panneaux photovoltaïques montés sur support sont de plus en plus répandus dans les exploitations agricoles.
La Chronique Républicaine a tenté de comprendre les raisons qui expliquent leur popularité.
Après Cédric Havard, conseiller énergie à l’antenne fougeraise de la Chambre d’agriculture, la parole revient à Louis Maurice, PDG d’OKwind.
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Quand on parle de trackers photovoltaïques, impossible de ne pas évoquer OK, vent. Cette entreprise, basée à Torcé, à proximité Vitré (Ille-et-Vilaine), compte 230 salariés et est même répertorié dans Bourseseulement 15 ans après sa création. Un succès éblouissant permis par le fondateur et PDG Louis Maurice, qui a orienté son travail vers autoconsommation.
Principe du tournesol
Ses trackers sont basés sur un principe simple, celui de tournesolafin d’optimiser le production d’énergie.
Un panneau solaire produit de l’électricité de manière optimale lorsque le rayonnement solaire frappe perpendiculairement les cellules photovoltaïques. La source est donc variable sur un panneau fixe
« Sur un tracker, la production est constantepuisque le panneau suit le cours du soleil. »
Sur cette base, OKwind a ajouté plusieurs éléments qui font son forcer. « Nos trackers sont bifacesc’est à dire qu’ils produisent aussi de l’électricité avec des rayonnements indirectde l’autre côté que celui face au soleil. Quand il y a neigec’est par exemple très intéressant », poursuit le dirigeant.
Autre intérêt : « Le surface situé sous le tracker se trouve utilisable et l’acidificationle sol est moins important puisque le tracker tourné . »
OKwind en 3 chiffres
– 15 ans d’existence
– 230 salariés, dont 30 en recherche et développement
– 1 500 installations par an, en France et progressivement à l’international
Propulsé par l’intelligence artificielle
Sur la base de ces éléments, le installation sont conçus pour « sécuriser et dangereuxconsommation d’électricité », face à « des prix caractérisés par leur volatilité faire le yo-yo.
C’est ainsi qu’ils permettent de « réaliser jusqu’à 70% consommation”. Mais « pour faire ça, il faut générerl’électricité et pouvoir ne pas avoir surplus dans stockage et en adaptant la manière de consommer », explique Louis Maurice.
Deux éléments innovants entrent alors en jeu : les « blocs intelligence artificiellenatif, introduit dans les trackers, qui fonctionnent par apprentissage et permettre de réguler la production », ainsi que piles sous forme d’armoire de 70 kWh. « Cela correspond à trois ou quatre heuresla production et donc l’installation s’autorégule par mauvais temps et la nuit. » Le surplus peut également être injecté dans réservoirs d’eau chaude qui préchauffent l’eau destinée aux salles de traite, ou aux terminaux recharger pour les véhicules électriques.
Professionnels et particuliers
Avec 80% de ses installations dans les fermes en 2023, OKwind diversifié désormais, en s’insérant notamment dans les boucles d’autoconsommation collective. Les trackers peuvent ainsi alimentation à la fois les entreprises et chaudière d’une piscine publique, en alternance et selon les besoins des deux.
LE individus ne sont pas oubliés, puisque la société Torcean a développé un tracker spécifiquequi leur est destiné : Lumioo. Autant produitsqui expliquent, en partie, la montée en puissance de ces appareils dans le paysage.
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