Les sanctions mettent à l’épreuve les ambitions russes en matière de GNL

Les sanctions mettent à l’épreuve les ambitions russes en matière de GNL
Les sanctions mettent à l’épreuve les ambitions russes en matière de GNL

Informations clés

  • L’Alexeï Kossyguine, premier méthanier de classe glace construit en Russie, mène des essais en mer malgré les sanctions imposées par le Trésor américain.
  • Le navire a été construit au chantier naval de Zvezda pour assurer les livraisons du projet Arctic LNG 2, qui lui-même peine à trouver des acheteurs pour son gaz en raison des sanctions.
  • Les sanctions ont déjà touché d’autres navires et projets GNL russes, notamment Pioneer et Asya Energy/Everest Energy.

Le premier méthanier russe de classe glace, l’Alexeï Kossyguine, subit des essais en mer, selon les données du LSEG rapportées par Reuters. Cette évolution intervient dans un contexte de sanctions croissantes contre les projets et navires russes de transport de GNL. Le navire, construit au chantier naval de Zvezda, est destiné à assurer les livraisons du projet Arctic LNG 2. Cependant, le projet et le navire lui-même font actuellement l’objet de sanctions de la part du Trésor américain.

Sanctions sur les projets russes de GNL

En juin 2024, le département du Trésor américain a sanctionné l’Alexey Kosygin ainsi que trois autres méthaniers construits pour l’opérateur public russe Sovcomflot. Cette décision a coïncidé avec une escalade plus large des sanctions américaines ciblant les infrastructures et les opérations de GNL de la Russie, visant à réduire les flux de revenus du gouvernement de Vladimir Poutine.

Les défis d’Arctic LNG 2

Malgré son achèvement, le projet Arctic LNG 2 continue de rencontrer des difficultés à trouver des acheteurs pour son gaz en raison de ces sanctions. Des preuves récentes mettent en évidence cette difficulté : un méthanier sanctionné qui chargeait du gaz naturel liquéfié dans l’Arctique en août a passé quatre mois à traverser diverses régions, notamment l’Europe du Nord, la Méditerranée, le canal de Suez, l’océan Indien et la côte est de la Chine, avant retournant en Extrême-Orient russe sans avoir trouvé d’acheteur pour sa cargaison. Ces informations sont basées sur les données de suivi des pétroliers compilées par Bloomberg.

D’autres navires visés par des sanctions

Le méthanier sanctionné impliqué dans cette situation est le Pioneer, qui, comme le projet Arctic LNG 2, fait l’objet de sanctions de la part des États-Unis. Le Pioneer était l’un des trois navires – avec Asya Energy et Everest Energy – visés par les sanctions américaines en août, tout comme leurs propriétaires enregistrés Zara Shiphoding et Ocean Speedstar Solutions.

Ambition de part de marché russe du GNL

Le projet Arctic LNG 2, situé sur la péninsule russe de Gydan, est considéré comme un acteur clé dans l’ambition de la Russie d’augmenter sa part du marché mondial du GNL de 8 % à 20 % d’ici 2030-2035.

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