Le taux de chômage tombe à 6,7% au Canada en décembre

Le taux de chômage tombe à 6,7% au Canada en décembre
Le taux de chômage tombe à 6,7% au Canada en décembre

Le taux de chômage a diminué de 0,1 % au Canada en décembre, pour atteindre 6,7 %. Au Québec, le taux de chômage a encore diminué, passant de 5,9 % à 5,6 %.


Publié à 8h41

Mis à jour à 9h18

Après avoir créé 51 000 emplois en novembre, l’économie a créé 91 000 emplois en décembre, a rapporté Statistique Canada, un chiffre plus élevé que prévu. En 2024, même à un rythme lent, l’économie canadienne a continué de créer des emplois au même rythme qu’en 2023.

À la fin de 2024, il y avait 413 000 emplois de plus au Canada, soit 2,1 % de plus qu’en 2023. Au cours de la dernière année, le taux de chômage canadien a augmenté de 0,9 %.

La baisse inattendue de 0,1% du taux de chômage en décembre s’explique par un ralentissement de la croissance démographique. «Le troisième trimestre 2024 affiche la plus faible croissance démographique trimestrielle depuis le premier trimestre 2022», précise Statistique Canada.

Les emplois créés en décembre concernaient principalement les secteurs de l’éducation et des soins de santé et de l’assistance sociale. La moitié des emplois créés en 2024 l’étaient dans ces deux secteurs.

Au Québec, au cours de la dernière année, l’économie a créé 53 000 emplois. Le taux de chômage a diminué à Montréal, passant de 6,9 ​​% en novembre à 6,4 % en décembre. Il a également diminué à Toronto, passant de 9,2 % à 8,6 %.

La croissance du salaire horaire moyen a ralenti à 3,8 %, après avoir augmenté de 4,1 % en novembre. Le taux de croissance du salaire horaire moyen a culminé à 5,8 % en novembre 2022, avant de varier autour de 5 % par la suite.

Des métiers à risque

Alors que la menace des tarifs douaniers américains plane sur l’économie canadienne, Statistique Canada estime que 8,8 % des emplois du pays dépendent des exportations vers les États-Unis.

Sans surprise, c’est dans le secteur pétrolier albertain que les emplois sont le plus étroitement liés à la demande américaine. Le transport par pipeline, la première transformation des métaux et la fabrication de matériel de transport sont les secteurs qui seraient les plus touchés par d’éventuels droits de douane américains.

Les régions les plus à risque sont Wood Buffalo-Cold Lake, en Alberta, avec 22,8 % des emplois liés aux exportations vers les États-Unis, et le Centre-du-Québec, avec 17,8 % des emplois à risque. précise Statistique Canada.

Les emplois qui dépendent de la demande américaine offrent des salaires supérieurs à la moyenne, affirme l’agence fédérale. En 2024, le salaire moyen des employés travaillant dans les industries liées à l’exportation s’élevait à 37,24 $, soit 6,5 % de plus que le salaire des employés des autres industries.

 
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