La bourse marocaine présente des indicateurs intrigants en fin d’année 2024. Selon les régulateurs du secteur financier (AMMC, BAM, ACAPS et Ministère de l’Economie et des Finances) qui viennent de tenir, le 24 décembre, la 20ème réunion du Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques (CCSRS), l’indice MASI affiche une performance exceptionnelle avec un gain de 22% depuis le début de l’année.
Mais le PER (Price-to-Earnings Ratio) global du marché s’élève à 17,7x selon ce comité, qui rappelle que ce niveau reste inférieur à sa moyenne des cinq dernières années, située autour de 20x.
Cet écart s’explique par une hausse des bénéfices des sociétés cotées, ce qui permet de maintenir le marché à un niveau de valorisation correct.
Dans le même temps, un signe encourageant réside dans le regain d’intérêt des particuliers pour la Bourse de Casablanca, signalé par le comité. Ce rendement se traduit par une augmentation des ouvertures de comptes titres, une augmentation du nombre de porteurs de parts d’OPCVM et un volume croissant de transactions réalisées par ces investisseurs particuliers.
Un autre indicateur positif relevé par les régulateurs réside dans les plus-values latentes des assureurs, qui ont enregistré une hausse spectaculaire de 62,3% par rapport à la fin de l’année précédente. A fin octobre 2024, ces plus-values ont atteint 35,2 milliards de dirhams, portées par la reprise de la bourse et la baisse des taux.
La liquidité boursière affiche également une nette amélioration, avec un ratio de 11,48% à fin novembre 2024, contre 9,50% un an plus tôt.
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