Un employé d’un supermarché licencié pour « faute grave » après avoir mangé une « croqueta » destinée à être jetée

Un employé d’un supermarché licencié pour « faute grave » après avoir mangé une « croqueta » destinée à être jetée
Un employé d’un supermarché licencié pour « faute grave » après avoir mangé une « croqueta » destinée à être jetée

l’essentiel
Après 16 ans dans l’entreprise, un employé d’un supermarché a été licencié pour avoir mangé une « croqueta » espagnole destinée à être jetée à la poubelle. Elle a contesté ce licenciement pour « faute très grave » devant la justice.

Ses 16 années d’ancienneté n’y ont rien fait. L’employé d’un supermarché Mercadona à Albacete a été licencié pour avoir mangé une croqueta destinée à être jetée. Mais comme indiqué Le paysce licenciement a été jugé abusif par la justice qui a rejeté le recours de l’entreprise, formulé après un premier jugement en mai 2024. L’entreprise doit réintégrer la salariée ou l’indemniser à hauteur d’environ 40 000 euros.

Après 16 ans de métier, elle est licenciée pour faute « très grave »

Les faits ont eu lieu le 8 juillet 2023 vers 22 heures, alors que les employés nettoyaient et rangeaient le supermarché après sa fermeture. L’employé en question était chargé de ranger le rayon « prêt-à-manger », rassemblant les aliments destinés à une consommation immédiate. C’est alors qu’elle a mangé une croquette cuite conditionnée sous blister qui était destinée à être jetée. Selon nos confrères espagnols, elle aurait déclaré à la coordinatrice du magasin qu’elle avait mangé le produit d’une valeur de 4,20 euros sans le payer. Problème : le magasin interdit à ces salariés de consommer des produits sans les payer. Cette salariée, qui travaillait dans l’entreprise depuis 16 ans, a ensuite été licenciée sans ménagement par son employeur qui a souligné des fautes « très graves ».

La justice tranche et justifie sa décision

Devant le tribunal, l’enseigne de supermarchés et ses avocats ont affirmé que cette faute correspondait à « une fraude, une déloyauté ou un abus de confiance », à « un vol, un braquage ou une détournement de fonds » de l’entreprise mais aussi à un « manquement à la bonne foi contractuelle, comme ainsi que l’abus de confiance dans l’exécution des travaux ». Mais les tribunaux n’étaient pas du même avis… Le tribunal a rejeté l’accusation de vol. D’autant que ces « croquetas » destinées à être jetées, « n’ont aucune valeur commerciale ». Il a également refusé de parler de « détournement de produits », puisqu’une seule « croqueta » a été mangée. Enfin, le caractère « très grave » de la faute n’a pas été reconnu, en raison d’un fait exceptionnel et ponctuel qui ne méritait qu’une simple sanction disciplinaire. Mercadona s’est donc conformée au deuxième jugement et a indemnisé son ancien employé.

 
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