Plus du tiers des Québécois sont incapables d’épargner pour leur mise de fonds

Plus du tiers des Québécois sont incapables d’épargner pour leur mise de fonds
Plus du tiers des Québécois sont incapables d’épargner pour leur mise de fonds

De nombreux Québécois sont incapables d’épargner en vue d’une éventuelle mise de fonds sur une résidence, notamment parce que 45 % d’entre eux doivent utiliser plus de 30 % de leur revenu net pour payer leur loyer.

• Lire aussi : Les locataires frappés par des augmentations vertigineuses

C’est ce que révèle un sondage de Royal LePage sur les intentions des Québécois de devenir propriétaires.

Les résultats, publiés jeudi, montrent que plus du quart des répondants (28 %) ont envisagé de devenir propriétaires cette année avant de finalement signer ou renouveler leur bail.

Parmi les locataires qui ne prévoient pas acheter de propriété au cours des deux prochaines années, 51 % doutent que leurs revenus leur permettent d’acquérir une propriété dans le quartier de leur choix.

Selon l’enquête, l’attente d’une baisse des prix de l’immobilier (42 %) et d’une baisse des taux d’intérêt (41 %) comptent parmi les principales motivations pour continuer à louer plutôt qu’à acheter, tout comme l’insuffisance de la mise de fonds (37 %).

Budget serré

Selon l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, le loyer et les dépenses liées au logement ne devraient pas dépasser 35 % du revenu brut d’un ménage.

Parmi les Québécois interrogés dans le cadre du sondage Royal LePage, 45 % ont déclaré dépenser plus de 30 % de leur revenu net pour payer leur loyer, 21 % ont déclaré qu’entre 31 et 40 % de leur revenu net est affecté au loyer et pour 16 % des Selon les répondants, entre 41 et 50 % de leurs revenus sont consacrés au paiement du loyer. 8% d’entre eux consacrent plus de 50% de leurs revenus nets à leur loyer.

“Les résultats […] souligner les défis auxquels sont confrontés les locataires québécois dans le contexte actuel de pénurie de logements », a déclaré Geneviève Langevin, courtier immobilier chez Royal LePage Altitude à Montréal.

“L’envie de devenir propriétaire persiste pour beaucoup, malgré les obstacles financiers, ce qui est encourageant, puisque cet engouement va continuer à faire pression sur les politiques publiques en matière de création de logements”, juge M.moi Langevin.

L’enquête a été menée auprès de 742 résidents du Québec et réalisée entre le 7 et le 10 juin 2024.

 
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