Publié le 21 juin 2024 à 07h18. / Modifié le 21 juin 2024 à 07h20.
C’était certain. L’horlogerie suisse allait connaître un hiver terrible. Pour le milieu de gamme, la partie était terminée, la smartwatch allait tout prendre. En réalité, il y a eu un déclin de tout ce qui n’est pas une montre de luxe, mais la prophétie ne s’est pas réalisée. Il se pourrait même que les horlogers de l’Arc Jura prennent une fameuse revanche sur la montre électronique. En lui donnant un avenir, peut-être même en prenant le leadership sur le quartz qui les avait si cruellement étranglés il y a 50 ans. Et ce retour à la lumière pourrait bien être déclenché par l’énergie solaire.
Le secteur est actuellement agité par une véritable course aux équipements. Trois constructeurs sont en lice : le Swatch Group – à travers Tissot et sa filiale Nivarox –, l’usine de La Joux-Perret – propriété du citoyen japonais, à La Chaux-de-Fonds – et le constructeur bâlois Ronda. Chacun avance à sa manière, dessinant la future montre à quartz solaire « Swiss made ».
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