Autrefois considérés comme une technologie de niche, les semi-conducteurs sont devenus la clé de voûte de l’IA, remodelant l’économie mondiale et attisant les tensions géopolitiques. Au centre du jeu : Taïwan, où se tient la grand-messe du secteur. Pendant ce temps, Nvidia conserve son statut de star.
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Journaliste au département Economie
Par Philippe LalouxPublié le 06/06/2024 à 11h07
Temps de lecture : 3 minutes
EElles alimentent les smartphones, les PC, le moindre objet connecté, les voitures… Les puces sont omniprésentes. D’ici 2022, l’écosystème mondial des semi-conducteurs vaudrait environ 1 000 milliards de dollars. Mais c’était avant la vague de ChatGPT et autres. L’intelligence artificielle (IA), infiniment plus exigeante en termes de capacité de traitement des données que l’électronique grand public, fait de ce secteur l’un des enjeux géopolitiques majeurs du XXIe siècle.e siècle. Une affaire d’États, en somme. Car, comme l’ont démontré les conséquences de la pénurie de puces pendant le covid (notamment sur la production automobile), assurer son autonomie dans la production de ces composants électroniques, c’est garantir sa souveraineté. Et surtout une longueur d’avance dans la course effrénée à l’IA.
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