Vidéo. Dans son garage, René collectionne de nombreuses machines mécaniques en Seine-Maritime

Vidéo. Dans son garage, René collectionne de nombreuses machines mécaniques en Seine-Maritime
Vidéo. Dans son garage, René collectionne de nombreuses machines mécaniques en Seine-Maritime

Par

Lucie Rochette–Montalieu

Publié le

1 juin 2024 à 7h44

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Vous l’avez certainement aperçu au fond de la Halle au Beurre lors du salon des vins d’Aumale (Seine-Maritime). Avec ses curieuses machines, René Deblangy a répondu à toutes les questions que les visiteurs lui posaient.

C’est bien, ils les connaissent par cœur, c’était leur emploi pendant plus de cinquante ans. «J’ai commencé à travailler avec Georges Genty à Aumale le 2 janvier 1971. Je nettoyais le machines à écrire, machines à calculer, entre autres. » C’est en 1979 qu’il ouvre son magasin à Aumale, « Bureau Services », rue aux Juifs, avant d’ouvrir un deuxième magasin à Neufchâtel-en-Bray 10 ans plus tard.

Pour les nettoyer, je leur ai donné des bains de kérosène avant de les huiler. Je pourrais y passer plusieurs jours, notamment pour réaligner les personnages.

René Deblangy

Plus de 200 pièces

Des appareils passionnants à regarder, où chaque pièce est importante. Et pour lui, impossible de jeter ceux qui devaient finir à la poubelle. «J’ai réalisé que j’étais collectionneur quand je prendrai ma retraite, avec toutes les machines que j’avais collectionnées. » Et pas une petite collection, puisqu’il contient plus de 200 piècesallant des années 1920 jusqu’à sa retraite en 2009. « J’ai lu que vous étiez collectionneur à partir de cinq objets, donc il y avait des indices ! », s’amuse René Deblangy.

Toutes ces machines représentent le cheminement d’une carrière

Ces machines reflètent l’évolution de son métier, rare de nos jours. L’évolution aussi des objets, avec l’arrivée progressive de électroniquealors l’électrique. « Il y avait la possibilité de mémoriser des expressions de politesse. Il suffisait à la personne de saisir un code et elle se tapait toute seule », explique le passionné. En fin de carrière, avec la disparition progressive de ces machines, il se convertit à photocopieursdont il a également conservé quelques exemplaires.

Olivetti Divisumma 24

Parmi toute sa collection, on retrouve un calculatrice impressionnant et hypnotisant lorsqu’il se met en mouvement avec ses nombreux rouages. Datant des années 1920 et entièrement mécanique, tous les calculs de cet appareil sont effectués en fonction du mouvement de la manivelle.

Mais ce n’est pas la machine que René préfère. « J’ai appris le métier avec une machine à calculer, un Olivetti. Une véritable moissonneuse-batteuse ! » se souvient le retraité. “J’ai absolument je voulais en avoir un dans ma collection, parce que c’est cette machine qui m’a donné l’étincelle. »

L’Olivetti Divisumma 24, la machine à calculer sur laquelle René Deblangy a appris le métier ©Le Réveil

Même si sa collection reste impressionnante, elle est lourd. Stockés pour le moment dans son garage et ailleurs, ils ne sont pas non entretenu. « Tant que je n’ai pas une pièce entièrement dédiée à eux, c’est très compliqué. » Il aurait aimé faire un petit musée à Aumale, mais il je ne trouve pas d’endroit pouvant accueillir ses machines.

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