les vertus saines de l’agriculture tarnaise locale

les vertus saines de l’agriculture tarnaise locale
les vertus saines de l’agriculture tarnaise locale

l’essentiel
Proposer des repas à des prix abordables tout en favorisant l’agriculture locale. Avec la plateforme associative Agrilocal, le conseil général résout la quadrature du cercle.

Salade des Monts de Lacaune, lasagnes tarnaises de Pampelone ou Denat, yaourts fermés et fraises de Saint-Gauzens et pommes d’Ambres… Le menu hier à la cantine du collège des Clauzades était un menu « agrolocal » avec les noms des producteurs affichés sur les tables. Certains d’entre eux étaient même présents aux côtés des élus du Département et de la Chambre d’Agriculture pour s’assurer de la qualité des plats proposés et présenter leur travail aux étudiants. Ces derniers ont largement applaudi les personnels qui mettent en œuvre les décisions du conseil départemental au niveau local.

« Nous voulons concilier deux objectifs. Le premier est de permettre à toutes les familles tarnaises d’accéder à la restauration collective avec des prix de repas pour les familles allant de 1 euro à 3,58 € maximum, alors qu’ils nous coûtent entre sept et huit euros. Le deuxième est de développer l’offre de proximité dans nos collèges tout en facilitant l’accueil des agriculteurs. Les revenus, c’est un vrai défi», souligne Christophe Ramond, président du conseil départemental, venu présenter la nouvelle. Plan « Alimentation Tarn ». Il sera doté de trois millions d’euros chaque année dans le but d’améliorer le secteur tout en respectant les règles des marchés publics.

Pour ce faire, il existe un acteur clé : « La plateforme associative Agrilocal permet de mettre en relation producteurs et acheteurs » explique Jean-Claude Huc, président de la Chambre d’agriculture. Les yaourts proposés hier au repas ont été fabriqués directement à la ferme, à Saint-Gauzens. « On peut honorer une commande même si elle est passée une semaine avant » assure Sandrine Paulin dont le Gaec propose aussi des fromages blancs bio, des œufs ou du jardinage des champs. L’exploitation commercialise ses produits en AMAP ou en groupements d’achats en complément de la restauration collective dans les EHPAD et dans les écoles. La puissance du secteur agricole permet cette restauration locale qui elle-même accroît la puissance du secteur. Un véritable cercle vertueux.

 
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