(Agence Ecofin) – Alors que les pays développés cherchent à limiter leur dépendance aux énergies fossiles, l’Égypte multiplie les accords avec les groupes énergétiques pour se positionner comme un hub de production d’énergie décarbonée dans le bassin méditerranéen.
L’industriel belge John Cockerill s’apprêterait à conclure un partenariat avec le norvégien Scatec et d’autres sociétés pour créer une usine de production d’ammoniac vert à Damiette, en Égypte, avec un investissement de plus de 900 millions de dollars, selon un communiqué de presse du 30 septembre.Agence d’information égyptienne.
Le projet d’ammoniac vert utilisera les installations de Mobco et comprendra la construction de centrales solaires et éoliennes. Un électrolyseur d’hydrogène sera également installé pour produire 150 000 tonnes d’ammoniac vert par an qui sera utilisé comme carburant propre.
Cette annonce intervient après que le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a rencontré les représentants d’une alliance dirigée par John Cockerill pour discuter de la fabrication d’électrolyseurs en Égypte.
Cette initiative remonte à octobre 2023, lorsque M. Madbouly a rencontré François Michel, directeur général de John Cockerill, qui l’a informé de l’intention de l’entreprise de monter un projet en Egypte pour fabriquer des composants d’électrolyseurs.
Comme John Cockerill, plusieurs industriels sont engagés avec l’Egypte en matière d’énergie propre. En effet, outre ses ressources considérables en énergies renouvelables et sa situation géographique idéale, la République arabe bénéficie du fort engagement de son gouvernement auprès des investisseurs potentiels.
Abdallah Diop
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