« L’échec n’est pas une option », affirme le vice-président de Santé Québec

« L’échec n’est pas une option », affirme le vice-président de Santé Québec
« L’échec n’est pas une option », affirme le vice-président de Santé Québec

La tâche de révolutionner le système public de santé s’annonce ardue pour la nouvelle équipe de Santé Québec, dont la direction se dit consciente de la charge de travail qui l’attend et prête à relever le défi.

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« L’échec n’est pas une option », a confié Frédéric Abergel, vice-président exécutif des opérations et de la transformation.

Le doctorant en santé publique a assuré, en entrevue à TVA Nouvelles, qu’il fera, avec l’aide de ses futurs collègues, les efforts nécessaires pour « faire une différence » dans le système de santé.

Plusieurs syndicats ont cependant exprimé leurs inquiétudes quant à l’arrivée d’un dirigeant issu du privé à la tête de l’entreprise publique, notamment quant à savoir si le secteur public sera la priorité de la nouvelle agence.

M. Abergel raconte qu’après une conversation avec la présidente de Santé Québec, Geneviève Biron lui a confirmé que son objectif est « d’améliorer le réseau public ».

« Tout comme moi, elle souhaite qu’on fasse ça vite, qu’on ait un impact aussi », confie l’invitée. Il faut aussi prendre le temps d’aller voir les équipes sur le terrain et évidemment les écouter.

Lors de ces visites, le vice-président de l’entreprise étatique affirme qu’il tentera d’attribuer des « bloqueurs » pour supprimer les éléments qui ralentissent le travail du personnel soignant.

«Nous allons nous donner les moyens de prendre des décisions plus rapidement et de briser les silos», explique M. Abergel. Au quotidien, c’est vraiment dans l’exécution de tout ça : comment on s’assure que les équipes fonctionnent bien, qu’on leur donne les bons outils, que les patients reçoivent les bons services au bon moment. Nous sommes en phase d’exécution et nous devons penser différemment.

Il montre également son intérêt à « chercher [des idées] dans les meilleures pratiques mondiales.

«Il y a des systèmes de santé qui sont meilleurs que nous et qui ont un meilleur accès que nous, donc il faut s’en inspirer, mais aussi s’inspirer de ce qui se passe dans certains endroits du Québec qui ont du succès aussi», souligne M. Abergel.

***Regardez l’interview complète de Frédéric Abergel dans la vidéo ci-dessus***

 
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