Duralex demande « l’ouverture d’une procédure judiciaire de recouvrement »

Duralex demande « l’ouverture d’une procédure judiciaire de recouvrement »
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Après avoir été contraint d’arrêter son four à plusieurs reprises depuis septembre 2022, en raison de la flambée des prix de l’énergie, le géant du verre Duralex annonce l’ouverture d’une procédure judiciaire de redressement.

L’entreprise verrière New Duralex International (NDI), exploitant de la marque grand public de verrerie Duralex, « a demandé l’ouverture d’une procédure de recouvrement judiciaire à son profit auprès du tribunal de commerce d’Orléans »a-t-on appris dans un communiqué de l’entreprise ce mardi 16 avril.

« L’objectif est de rechercher un repreneur pour NDI, visant ainsi à trouver la meilleure solution pour l’entreprise » qui emploie 230 personnes dans son usine historique de la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), indique le communiqué selon lequel “un administrateur et un représentant légal devraient être désignés par le tribunal pour assister la société pendant la période d’observation qui devrait s’ouvrir”.

Selon une Source syndicale, les salariés avaient été prévenus la semaine dernière de la situation financière déplorable de l’entreprise. Une situation financière qui s’est dégradée depuis fin 2023.

“Je suis étonné. Je ne m’y attendais pas »

François Dufrane, élu CSE Duralex.

Après avoir eu une réunion avec la direction ce matin pour avertir ses salariés de la situation, on a l’impression «repartir de zéro» pour François Dufrane, élu CSE de Duralex.

L’entreprise basée à Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret a été rachetée par Pyrex en janvier 2021 pour 3,55 millions d’euros.

En 2022, face à la hausse des prix de l’énergie, l’entreprise a dû mettre son unique four en veille pour faire des économies. L’entreprise a donc dû recourir au chômage partiel pour réduire ses coûts et préserver ses finances.

Plus récemment, début 2024, le nouvel opérateur a appris qu’il devait payer des « droits à polluer » que l’entreprise n’avait pas payés avant le rachat. Elle avait émis plus de gaz à effet de serre que les quotas qui lui étaient alloués. L’entreprise a alors dû débourser plus de 840 000 euros.

 
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