« Quiet cuting », ce licenciement silencieux qui ne dit pas son nom, se répand dans le monde des affaires

« Quiet cuting », ce licenciement silencieux qui ne dit pas son nom, se répand dans le monde des affaires
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C’est la nouvelle expression à la mode pour parler d’une pratique ancienne dans le monde des RH. Le « coupage discret » désigne le fait de contraindre un salarié à démissionner afin de réduire les effectifs, sans avoir à justifier de raison économique. De nombreuses entreprises ont recours à cette stratégie sans scrupules, selon une récente enquête américaine.

Environ trois quarts des salariés américains interrogés dans le cadre d’une enquête du site de recherche d’emploi Monster déclarent avoir déjà vu leur employeur recourir à des « suppressions discrètes ». Par ailleurs, 58% des personnes interrogées déclarent avoir été personnellement touchées par cette pratique managériale.

« Coupe silencieuse » ou licenciement silencieux

Car la « coupe tranquille » n’impacte pas seulement le salarié poussé vers la sortie. Les salariés qui échappent à un projet de départ se sentent souvent submergés par des émotions négatives. Ils peuvent se sentir stresserstresser, démotivation, désengagement professionnel et même un sentiment de culpabilité. Cela a un impact sur leur productivité, même si l’objectif d’une réduction d’effectifs est de restaurer le niveau de performance et de compétitivité d’une entreprise.

Les travailleurs touchés directement ou indirectement par les « coupures silencieuses » peuvent adopter différentes stratégies pour retrouver un peu de sérénité dans leur quotidien professionnel. L’un d’eux est de s’adapter. Quelque 27 % des employés interrogés par Monster déclarent qu’ils conserveraient leur emploi s’ils apprenaient que leur employeur envisageait de réduire insidieusement ses effectifs ; 10% d’entre eux redoubleraient même d’efforts pour éviter de se retrouver sur la sellette.

Mettez cartes sur table et négociez votre départ

A l’inverse, 18% des personnes interrogées ont confié qu’elles prendraient l’initiative de démissionner, avant d’être mises en demeure. placardplacard. Mais la grande majorité des personnes interrogées seraient en dialogue : 24% s’entretiendraient avec leur supérieur hiérarchique et 20% avec les ressources humaines de leur entreprise.

Dans certains cas, faire comprendre aux RH ou à votre manager que vous êtes au courant de ce qui se passe suffit à améliorer la situation, ou à trouver une solution qui convienne aux deux parties. Mais le mal est souvent fait. Le « coupage silencieux » contribue à créer un environnement de travail néfaste, où règne la méfiance. 80 % des salariés victimes déclarent ressentir moins de confiance ou de loyauté envers leur employeur, tandis que 58 % estiment que leur bien-être en souffre.

Les entreprises doivent donc garder à l’esprit que cette pratique peut s’avérer contre-productive, voire juridiquement répréhensible. Être expulsé peut conduire à un harcèlement moral, passible de sanctions judiciaires. Si vous pensez être victime de « coupure silencieuse », n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel. avocatavocat. Cela vous permettra de savoir quelles mesures prendre et d’établir un plan d’attaque pour l’avenir.

 
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