voilà à quoi ressemblera l’éco-score qui va révolutionner l’achat de vos vêtements ! – .

Les marques volontaires pourront afficher Ecobalysis sur leurs vêtements dès l’automne prochain, comme l’a annoncé le ministère de la Transition écologique.
Anthony Kaczmarek 06/04/2024 08h00 5 minutes

Dès l’automne prochain, la façon dont vous achetez des vêtements pourrait changer. C’est en tout cas l’objectif affiché par Ecobalysis, le projet d’éco-score qui devrait bientôt faire son entrée dans les rayons modecomme le souhaite le ministère de la Transition écologique, qui vient de présenter son fonctionnement. Quelle est l’ambition de ce nouvel outil éco-responsable ?

Une note allant de 0 à l’infini

Écoanalyse a été officiellement lancé ce mercredi 3 avril par le gouvernement : c’est un outil de calcul pour les marquesactuellement disponible en « phase de consultation » en libre accès.

Ça ne sera pas déployé sous forme d’étiquetage à l’automne prochain, en magasin physique mais aussi en ligne, uniquement pour les marques volontaires. A terme, il pourrait être étendu et rendu obligatoire.

Ce projet figurait dans les 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat et a été inscrit dans la loi climat 2021. Concrètement, ce sera un score, allant de 0 à l’infini, qui évaluera le coût environnemental du vêtement.

Plus la note est basse, plus le vêtement sera considéré comme éthique.. D’autre part, plus le score est élevé, plus on considérera que la production de ce vêtement est mauvaise pour la planète. Le ministère de la Transition écologique a publié un exemple autour de trois T-shirtspour mieux comprendre son projet.

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Le premier T-shirt est en coton biologique, fabriqué en France par une marque éthique : sa note Ecobalyse est de 383. Le second, fabriqué à partir de coton conventionnel au Pakistan par une marque classique, obtient la note de 893. Quant au dernier, fabriqué en Asie par une marque de fast fashion (comme Shein), en tissu synthétique, il a un coût environnemental estimé à 1252 points.

La méthode « PEF »

On ne sait pas encore quelles marques répondront à l’appel du gouvernement, mais cette note appelée Ecobalysis permettra au consommateur d’estimer l’impact environnemental du nouveau vêtement qu’il s’apprête à acheter (entre matière, pays de fabrication, empreinte carbone, etc.).

souvenons-nous de ça l’industrie textile est l’une des plus polluantes. Voici son triste bilan : 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, 4% de la consommation d’eau potable et 240 000 tonnes de microplastiques rejetées dans les océans chaque année.

Le problème était de créer un éco-score pas trop complexebasée sur l’analyse du cycle de vie du vêtement, grâce à la Méthode PEF (« empreinte environnementale du produit »)en tenant compte des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’eau générées par la production du tissu.

Les questions d’écotoxicité (notamment l’utilisation de produits chimiques) et de durabilité physique et émotionnelle du produit.

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En effet, l’habillement est un produit qui fatigue souvent le consommateur : chaque année, un Français achète en moyenne 48 vêtementsun chiffre en constante augmentation, notamment en raison de l’impact de la fast fashion.

D’autres mesures ont également été prises pour lutter contre ce fléau, comme mise en place d’un système de bonus-malus. Ce qui est sûr, c’est que la compréhension de ce nouvel éco-score prendra du temps pour le consommateur.

 
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