Édition record, et sous le soleil, pour cette 4ème édition de Bodegas locas. Un voyage ludique et gourmand autour de la tauromachie et de l’âme flamenco du Nîmes espagnol.
Les places étaient chères ce dimanche 19 janvier pour la quatrième édition du meeting Bodegas locas. Un tour de Nîmes un peu fou, il est vrai, qui emmène les plus chanceux pour une balade privilégiée et qualitative dans les temples emblématiques de la culture espagnole, flamenco et taurine de la ville des Antonins. Une initiative née de l’amour du côté ibérique de Nîmes d’un groupe de propriétaires de bodega juste avant le Covid. Avec l’envie de “pour dynamiser la fête du Flamenco et partager cette culture avec le plus grand nombre.” Crise sanitaire passée, le concept fait appel à la coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard (32 clubs et plus de 2000 adhérents) et son président Roland Cecchi-Tenerini en tête.
Patrimoine, flamenco et vin
C’est dans le toril des arènes de Nîmes, au fond d’une loge destinée à accueillir un taureau avant d’entrer sur le ring, que l’aficionado fait la visite guidée d’un lieu très rarement ouvert au public. De nombreux visiteurs écarquillent les yeux en découvrant les traces de coups de cor qui ornent les différents murs. Pendant que dans la salle d’équarrissage tout de blanc Alexis Laurens danse avec passion et force qui présente son spectacle Paseillo, on déguste un verre de Costières-de-Nîmes à la main. Une composition que l’on retrouve dans les 10 espaces du parcours. Du Musée des Cultures taurines à l’atelier de Nicole Bousquet en passant par la bodega du Chacha ou Pablo Romero, le principe est identique : un pays des Costières à découvrir, un spectacle de flamenco et une spécialité à déguster.
-Car l’événement ne se limite pas à l’aspect festif. Elle participe activement à la valorisation du patrimoine culturel nîmois. Les produits locaux, notamment le vin des Costières de Nîmes, sont mis à l’honneur, tout comme les traditions musicales et culinaires de la région. Bodegas Locas devient ainsi un moment privilégié pour redécouvrir et célébrer les richesses du terroir.
Places vendues en 3 heures
Une proposition qui a vu plus de 400 inscriptions cette année (contre 350 l’an dernier) et a même provoqué la colère de quelques déçus relégués sur liste d’attente. « Les billets se sont vendus en 3 heures »sourit Roland Cecchi-Tenerini. Pas très étonnant quand on voit la capacité de l’événement à rassembler toutes les générations qui viennent danser, partager un verre ou simplement profiter d’un dimanche festif.