Qui aurait cru qu’un numéro de diabolo mettrait 1 300 personnes debout dans une arène survoltée ? Avec le cirque Arlette Gruss, il faut s’attendre à tout. Surtout au plus spectaculaire. Depuis le 20 décembre, le chapiteau installé place des Quinconces, à Bordeaux, affiche quasiment complet pour toutes ses représentations. Jusqu’au 26 janvier, les 130 adhérents du cirque, dont 40 artistes, feront découvrir aux Bordelais leurs numéros acrobatiques, adroits, poétiques, drôles ou charmeurs.
Ce dimanche 29 décembre, entre Noël et Nouvel An, le public familial était au rendez-vous. Il n’a pas été déçu. Car pour son quarantième anniversaire, le cirque Arlette Gruss a vu les choses en grand. Outre des numéros toujours plus impressionnants, dont des classiques ressortis pour la seconde partie (ballon de la mort à motos, pole dance, diabolo, etc.), l’orchestre musical qui joue en live donne corps au spectacle, bien aidé par la lumière du spectacle. et sonore qui modernise totalement le spectacle. « C’est comme si on était dans une salle de concert », apprécie Maëlys, venue avec ses deux filles.
Plus de cascades
Malgré les évolutions culturelles et éthiques, le cirque Arlette Gruss montre encore aujourd’hui qu’il a su s’adapter. Les animaux ont quasiment disparu du spectacle, hormis un seul numéro avec des chevaux, laissant plus de place aux athlètes pour leurs acrobaties, jongleries ou équilibristes. Les numéros de trapèze enthousiasment les parents, tandis que les apparitions du clown Francesco font toujours rire les enfants. Preuve que le cirque n’avait pas forcément besoin d’animaux sauvages pour fidéliser son public. Au contraire, cette renaissance lui permet de se renouveler.
Les quinze numéros étaient précédés d’un hommage à Arlette Gruss, fondatrice du cirque en 1985. Malheureusement, pour les personnes présentes à la première représentation de l’après-midi de ce dimanche, le point culminant du spectacle s’est heurté à un problème technique. Ce sont les aléas du cirque, qui reste un spectacle vivant. Le scénario est écrit, mais la réalisation appartient au moment présent.
