AA/Istanbul
La présentation du film « L’épée de l’Islam » (Pendekar Awang), qui raconte l’épopée du guerrier malais, a eu lieu au Centre culturel des femmes et de la famille de la municipalité de Bağcılar à Istanbul.
Inspiré de faits réels, ce film retrace la résistance du peuple malais contre l’invasion britannique au XIXe siècle. Le film commence par l’histoire d’un érudit malais vivant à La Mecque sous l’Empire ottoman, qui envoie un appel écrit à son peuple pour l’inciter à se soulever contre la colonisation britannique. « Les Britanniques bloquent l’accès à certaines aides stratégiques. Cependant, lorsque les Malais s’unissent et s’organisent, les Britanniques sont contraints de battre en retraite. Le film se termine sur leur retrait, mais une suite est déjà prévue. » selon Muzaffer Seyyahoğlu, coordinateur du Studio Kembara en Turquie. Le film, qui commence par un message secret envoyé par un érudit malais renommé vivant à La Mecque sous l’Empire ottoman, offre une nouvelle perspective sur les riches traditions, les valeurs et la lutte du peuple malais. Mettant en lumière l’appel à la révolte contre l’invasion britannique et les tentatives des Britanniques pour réprimer cette résistance, le film cherche à éveiller un sentiment de patriotisme, à renforcer l’amour pour la patrie et à éduquer les spectateurs sur l’importance de résister aux occupations étrangères. Muzaffer Seyyahoğlu a déclaré à l’agence Anadolu que Mat Kilau, le premier film produit par le studio en 2022, est devenu l’un des plus grands succès cinématographiques en Malaisie. « Ce film met en lumière la vie du plus grand héros de Malaisie. Même ceux qui n’ont jamais fréquenté les cinémas y sont allés plusieurs fois », a-t-il déclaré. Seyyahoğlu a précisé que cette nouvelle production, qui met en avant l’art, le réalisme, le patriotisme et le sentiment d’héroïsme, est une suite logique de ce succès. “Nos collaborations avec la Turquie ont commencé en 2022. Nous travaillons actuellement sur des projets communs impliquant la Turquie, la Malaisie et l’Indonésie”, a-t-il ajouté. “Nous sommes confrontés à une guerre culturelle et refusons de nous laisser écraser” L’acteur malaisien Ali Karimi a souligné que le premier film avait été réalisé par l’un des réalisateurs les plus reconnus de la région. « La société de production n’avait pas beaucoup d’expérience, mais elle avait une vision claire : vivre selon les valeurs musulmanes et éveiller la jeunesse. Ils souhaitent que les jeunes retournent à leurs racines et préservent leurs valeurs. Même s’ils ont gagné la guerre, ils sont aujourd’hui confrontés à une guerre culturelle et refusent d’en être les victimes. La communauté chinoise, qui représente 20 à 25 % de la population, exerce une influence croissante, renforcée par les arrivées continues en provenance de Chine. continental», a-t-il expliqué. Ali Karimi a ajouté que l’arrivée du film en Turquie suscite un grand enthousiasme parmi les Malaisiens. « Nous sommes également très motivés pour réaliser ce projet. J’espère que ce film attirera un large public, car il traite de la lutte pour l’indépendance et la libération de l’occupation. En décrivant ces héros, nous avons joué avec des émotions similaires aux leurs. C’était la lutte pour l’indépendance de la Malaisie, et nous avons tout donné pour la capturer dans ce film. » L’acteur a également révélé qu’il s’était inspiré de la série Diriliş : Ertuğrul avant de participer à ce projet : « Avant de commencer ce film, je regardais déjà Diriliş : Ertuğrul et je prenais des notes. Quelles émotions ressentent-ils en combattant ? Comment bougent-ils ? Ces pensées m’ont accompagné tout au long du tournage et j’ai essayé de les transmettre. Ali Karimi a également expliqué que le Studio Kembara avait mené des recherches approfondies : « Nous avons des liens historiques forts qui remontent à l’époque ottomane. C’est sur cette base que nous avons créé ce film et souhaitons aller encore plus loin. Nous travaillons déjà sur des projets communs avec la Turquie.
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