Dans les soirées techno, les liens troubles entre amitiés et drogues

Dans les soirées techno, les liens troubles entre amitiés et drogues
Dans les soirées techno, les liens troubles entre amitiés et drogues

Souvent, à la tombée de la nuit, Coco (qui préfère être citée sous ce pseudo) compte ses amis par dizaines et se demande : sommes-nous amis ? Ou ne sommes-nous pas simplement des gens qui consomment de la drogue ensemble ? Lorsqu’elle pense à son entourage, elle se heurte à un paradoxe : les soirées techno sont des espaces de liberté, les seuls où elle ne se sent pas jugée, mais qui la laissent perplexe quant au manque de profondeur des liens qui y existent. formulaire. Ce qui la lie à ces personnes qu’elle aime à l’époque“une trace de 3-MMC”une drogue de synthèse euphorisante, c’est “l’envie de s’évader” par la musique, la drogue, loin d’une société dans laquelle elle ne se sent pas très à l’aise.

Arrivée à Paris après le bac pour étudier la communication, la bordelaise de 24 ans, qui se définit comme pansexuelle, travaille dans une friperie. Passionnée de mode et de fête, elle choisit avec soin ses tenues avant chaque sortie. Habillée de noir, de latex ou de paillettes, Coco aime être ” trop “ et « sexy »sur 10 centimètres de talons.

La première fois qu’elle est allée dans un club gay, c’était aussi la première fois qu’elle a vu « les gens adhèrent à leur style » et qu’elle n’était pas “un OVNI.” La liberté d’être soi dans le respect des autres, c’est ce que revendique son collectif techno fétiche, Sœurs malsains. Résolument politique, ce groupe d’artistes féministes et LGBT mixe dans différentes villes de et clubs mythiques, comme La Machine du Moulin Rouge, à Paris.

Accro à la kétamine

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