« Femmes au balcon », un mélange chaotique qui sied à Noémie Merlant

Sortie cinéma

« Femmes au balcon », un mélange chaotique qui sied à Noémie Merlant

L’actrice signe son deuxième film. Nous l’avons rencontrée au GIFF.

Publié aujourd’hui à 9h38

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Trois femmes, un appartement, deux immeubles se faisant face. Et puis un fantasme, une attirance mystérieuse pour un beau voisin qui cristallise tous les désirs. C’est ainsi que commence cet étrange film, mi-comédie féministe, mi-film de morts-vivants et mi-histoire d’émancipation. Pour la deuxième fois, la comédienne Noémie Merlant, vu récemment dans “Emmanuelle”se retrouve derrière la caméra. Et ça semble plaire.

« J’ai encore l’impression d’une œuvre collective », nous confiait-elle en souriant lors du dernier GIFF, dont elle était l’une des invitées. Nous avons beaucoup préparé, mais il faut dire que le chaos ne s’improvise pas. Nous avons dû faire face à l’inattendu. Et surtout, n’ayez pas peur de prendre des risques ou d’avoir mauvais goût.»

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Principal obstacle, la recherche du lieu de tournage et du bâtiment où se déroule la quasi-totalité de l’action. « C’était un véritable casting de bâtiments que je devais réaliser. J’avais besoin d’un endroit qui puisse faire référence à « Rear Window ». J’ai marché des kilomètres à Marseille avant de enfin le trouver. Côté casting, Noémie Merlant réfléchit alors à inverser certains rôles. «C’était l’alchimie entre nous trois qui était la plus importante. L’étape du casting a été longue, il m’a fallu du - pour déterminer tous les rôles, même les plus petits.

Noémie Merlant s’est-elle sentie libre dans sa création ? Question difficile pour elle, car un tournage est plein de contraintes. « Au début, j’avais très peur. Je n’ai pas été identifié depuis longtemps. On sait qui je suis depuis le film de Céline Sciamma, « Portrait d’une fille en feu ». Mais j’écrivais des idées depuis longtemps. Ce rôle m’a aidée à me réaliser et à réussir. Il m’a fait avancer. Après un court métrage, j’ai réalisé mon premier film, « Mi iubita, mon amour », en 2021. Et puis le deuxième.

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Entre--, il y a eu l’affaire Polanski. Un César décerné à « J’accuse » qui a provoqué la colère de l’équipe du « Portrait de la jeune fille en feu », Adèle Haenel et Céline Sciamma en premier, qui avaient quitté la salle en trombe. Noémie Merlant aussi, même si les images la montrent moins. « Il faut se remettre dans son contexte. Dans le public, certains ont crié « tant mieux pour vous ». L’hostilité à notre encontre était palpable. Pour Céline et Adèle, c’était vraiment violent.

Remarque : ** Comédie ( – 103′)

Pascal Gavillet est journaliste à la section culturelle depuis 1992. Il s’occupe principalement du cinéma, mais il écrit également sur d’autres domaines. Surtout les sciences. A ce titre, il est également mathématicien.Plus d’informations @PascalGavillet

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