Le chef étoilé, également président de l’Umih, première organisation patronale de l’hôtellerie-restauration, est revenu sur France Info ce samedi 28 décembre 2024 sur une année « atypique » pour le secteur, protégé par les JO de Paris.
Thierry Marx, président de l’Umih, première organisation patronale de l’hôtellerie-restauration, s’est félicité d’un « belle activité » tourisme en France actuellement, au terme d’une année marquée par les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Sur un « une belle activité en ce moment grâce aux vacances », il a également observé sur France Info : “La région Paca est assez favorisée, les Alpes, Paris, les grandes villes, c’est le double effet JO.” Selon lui, les réservations étaient à +2,2% dans les hôtels, dont +9% à Paris.
Thierry Marx a qualifié l’année “atypique” avec ce renouveau, qui fait suite à certaines pertes estivales provoquées par la négligence de la capitale lors des JO par les “des gens qui ne s’intéressaient pas au sport”, pertes également subies par les établissements situés dans les zones les plus sécurisées des Jeux, qui ont perdu «6% ou 7%» du chiffre d’affaires. Un renouveau qui, pour le chef étoilé, est à mettre au crédit des JO : la France, comme Rio ou Londres ces dernières années, bénéficie en effet de “attraction” conféré par la visibilité mondiale du pays lors des Jeux Olympiques.
Pour un « titre culinaire »
Le président de l’Umih est également revenu sur les effets sur le secteur de la crise politique et de la période d’incertitude économique qui s’est ouverte depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juillet. Après le “phénomène d’étonnement, presque de glaciation”, provoquée par cette décision, le tourisme en France reste “dans un brouillard absolu”, il a témoigné. Thierry Marx a également souligné les risques de licenciements et de fermetures que crée cette situation d’incertitude.
Concernant la fin de l’utilisation des titres-restaurant dans les grandes surfaces au 1er janvier faute de budget 2025, Thierry Marx espère que « contrôles » être ajouté pour garantir le respect de l’interdiction. Celui qui s’est toujours opposé à l’utilisation de ces titres-restaurant dans les magasins, privant selon lui les restaurants de clients, a plaidé ce samedi pour la création, en complément dudit titre-restaurant, d’un « titre de nourriture » pour les courses quotidiennes.
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