Par Rozenn Morgat
Publié
28 décembre à 13h59,
mis à jour 28 décembre à 15h01
Des individus issus de bandes rivales des quartiers Bellevue et Pontanézen se sont affrontés à coups de couteau et de barres de fer à bord du véhicule, où se trouvaient d’autres usagers. Quatre personnes ont été placées en garde à vue.
Le face-à-face a débuté vers 20 heures, au bord de la Penfeld, à Brest, le 27 décembre. Plusieurs jeunes issus de bandes des quartiers rivaux de Bellevue et Pontanézen se sont affrontés dans une violente rixe, à coups de barres de fer et de couteaux. , selon des sources concordantes à Figaro. Blessé par un coup de couteau, un jeune individu s’est effondré, avant d’être transféré à l’hôpital sans que ses jours ne soient en danger.
Une demi-heure plus tard, le match retour commence. Alors que des jeunes du quartier de Pontanézen montaient à bord d’un bus de la ligne 12 – qui relie les deux quartiers sensibles – un groupe d’individus de Bellevue a fait irruption dans le véhicule. Selon une source policière, le bus a été contraint de s’arrêter par une vingtaine d’individus, avant d’entrer armés. Toujours équipés de barres de fer et de couteaux, ils sèment la terreur parmi les usagers. Deux jeunes de Pontanézen ont été blessés dans les heurts.
Dispute autour d’une fille
Le premier, grièvement blessé à la tête, et qui serait mineur, se trouve alors en urgence absolue. « Ce qui n’est plus le cas depuis ce samedi matin »précise le parquet de Brest qui a ouvert une enquête. Le second a été blessé au visage par des éclats de verre provenant d’une vitre brisée du véhicule.
Quatre individus, issus des deux quartiers rivaux, ont depuis été placés en garde à vue. “L’enquête continue”précise le parquet. “Elle doit encore déterminer la chronologie, et les responsabilités de chacun”notamment grâce à l’utilisation d’images de vidéosurveillance du véhicule et d’images privées captées par les téléphones. Selon la source policière susmentionnée, aucun blessé n’a été signalé parmi les autres usagers du bus. Si le motif reste à élucider, “une dispute autour d’une jeune fille” pourraient être à l’origine de cette explosion de violences, précise le procureur de la République.