Fin d’une époque pour le Belluard Bollwerk

Fin d’une époque pour le Belluard Bollwerk
Fin d’une époque pour le Belluard Bollwerk

Le Belluard Bollwerk a entamé jeudi soir à Fribourg sa 41e édition. Elle marque le départ de la directrice Laurence Wagner, qui avait dirigé ce festival artistique pendant cinq ans. Sa direction a été une période de transition décisive.

Laurence Wagner avait 35 ans lorsqu’elle a pris ses fonctions. « J’ai essayé de faire de la place à la relève, de faire venir des jeunes artistes et pas seulement des grosses superstars qui ont déjà 30 projets derrière elles. L’idée était d’avoir un espace d’innovation et d’expérimentation. »

Pour être à la hauteur de ses ambitions, la directrice sortante a dû entreprendre « un important travail de prospection et de mobilité » afin d’être « là où ça se passe ».

Une collecte de fonds chronophage

Parmi les œuvres pionnières qu’elle a présentées, Laurence Wagner cite le spectacle Carte noire nommée désirde Rébecca Chaillon. Sa programmation était une première en Suisse. « C’était un énorme défi, car c’est un spectacle qui a été créé dans de grandes salles. L’accueillir dans la forteresse était quelque chose de très fort, mais évident, car il y avait cette conviction de vouloir partager ce spectacle avec le public fribourgeois. »

Au moment de tirer sa révérence, la directrice se dit exaspérée par les exigences imposées au secteur culturel en Suisse. « Environ 60% de notre travail est consacré à la recherche de fonds. Et une fois le festival terminé, nous devons également rédiger des rapports, justifier que ces fonds ont été utilisés à bon escient. C’est une énorme perte d’énergie. »

Au programme de cette nouvelle édition, pas moins de 27 représentations venues du monde entier. Il est visible sur le site du festival.

L’article complet, réalisé par nos confrères de La Télé :

 
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