Sa consommation régulière associée à un COVID sévère

Sa consommation régulière associée à un COVID sévère
Sa consommation régulière associée à un COVID sévère

Dans cette recherche, une forme grave de COVID était caractérisée par la nécessité d’une hospitalisation ou de soins intensifs en cas d’infection par le virus. Cette recherche permet donc d’élucider tous les facteurs de risque de ces formes graves d’infection, parmi lesquels l’âge, les antécédents de tabagisme, un indice de masse corporelle (IMC) élevé et la présence d’autres maladies. comme le diabète. Jusqu’à cette étude, les effets de la consommation régulière de cannabis sur la gravité du COVID restaient mitigés.

Le cannabis lié à un risque accru de maladie grave chez les patients atteints du COVID-19

L’étude analyse les dossiers médicaux de 72 501 participants évalués pour le COVID au cours des 2 premières années de la pandémie. L’analyse révèle que :

  • les participants qui ont consommé du cannabis au moins une fois au cours de l’année précédente étaient significativement plus susceptibles de nécessiter une hospitalisation et des soins intensifs en cas d’infection ;
  • plus précisément, les patients COVID qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours de l’année écoulée sont 80 % plus susceptibles d’être hospitalisés et 27 % plus susceptibles d’être admis en soins intensifs, après avoir pris en compte le tabagisme et la vaccination, les comorbidités, la date du diagnostic et les facteurs démographiques ;
  • à titre de comparaison, les fumeurs de tabac atteints de COVID sont 72 % plus susceptibles d’être hospitalisés et 22 % plus susceptibles de nécessiter des soins intensifs ;
  • chez ces participants, le risque élevé de maladie grave est comparable à celui des participants qui fument des produits du tabac.

L’auteur principal, le Dr Li-Shiun Chen, professeur de psychiatrie, souligne que

« la consommation de cannabis n’est pas anodine dans le contexte du COVID ».

Consommation de cannabis ou tabagisme, la survie au COVID diffère : si les fumeurs sont significativement plus susceptibles de mourir du COVID que les non-fumeurs, ce résultat ne se retrouve pas dans la même mesure chez les consommateurs de cannabis.

“En ce qui concerne le risque de décès, le risque lié au tabac est clair, mais des preuves supplémentaires sont encore nécessaires pour le cannabis.”

Pris ensemble, ces résultats contredisent des recherches antérieures qui suggéraient que le cannabis pouvait aider l’organisme à combattre les maladies virales, notamment la COVID-19.

 
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