Après l’orge, c’est au tour du vin australien de bénéficier du réchauffement des relations entre Pékin et Canberra. La Chine a en effet annoncé qu’elle allait lever les surtaxes qui visent depuis quatre ans le vin australien, imposées dans un contexte de tensions diplomatiques entre ces deux proches partenaires commerciaux. Dans la foulée, Canberra a abandonné sa plainte contre la Chine auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Publié sur : 28/03/2024 – 17h11
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Tout a commencé en 2018, lorsque le gouvernement australien a exclu le groupe télécom chinois Huawei de toute participation au réseau 5G du pays, puis en 2020, leAustralie a appelé à une enquête internationale sur les origines du Covid-19.
LàChine a ensuite répondu par des mesures de rétorsion ciblant plus d’une douzaine de produits australiens, dont le vin, l’orge et le bœuf. Pékin a également arrêté d’importer du charbon. Le vin représentait à lui seul 33 % des revenus d’exportation en 2020, selon les données du gouvernement australien.
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En août dernier, les surtaxes douanières sur l’orge australienne ont été supprimées. Le Premier ministre australien s’est rendu en Chine en novembre pour marquer officiellement le dégel des relations entre les deux pays. L’abandon des sanctions contre le vin australien est une autre étape symbolique, dans la foulée Canberra a annoncé l’abandon de la procédure engagée contre la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
“Il n’est plus nécessaire de continuer à imposer des droits antidumping et antisubventions”, a déclaré le ministère chinois du Commerce. ” La Chine souhaite continuer à renforcer le dialogue et la coopération avec l’Australie », a de son côté souligné un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, interrogé à ce sujet. La Chine reste le premier partenaire commercial de l’Australie et représente 30 % de ses exportations. Seuls le homard australien et le bœuf provenant de certains abattoirs restent aujourd’hui soumis à des restrictions commerciales.
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