De nouvelles options de mobilité à vélo prêtes à changer de vitesse ? – .

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Zoom de l’Observatoire de la Mobilité Arval – Les nouvelles mobilités connaissent un essor sans précédent suite à l’épidémie de Covid-19. Force est de constater que les soufflets ont quelque peu baissé depuis, à l’exception notable du vélo de société, qui suscite un intérêt toujours plus grand.

Les collectes dans les cycles et la micromobilité sont passées d’une hausse de 945 % entre 2019 et 2023, à une baisse de 16 % entre 2022 et 2023, avec 115 millions d’euros investis, selon la start-up Observatoire des mobilités. ©AdobeStock-milanmarkovic78

Entre les questions sur le maintien du calendrier européen de fin des motorisations thermiques en 2035, le déploiement à grande échelle ou non des ZFE, le réel appétit des ménages et des entreprises pour les modèles électriques, l’inquiétude de plus en plus exprimée des constructeurs face à leur environnement concurrentiel, l’automobile occupe toujours une place importante dans l’actualité. Au point de « voler la vedette » à un écosystème en construction, promis à des moments glorieux au temps du Covid-19.

Quatre ans après la pandémie mondiale qui rebat encore les cartes économiques, où en est l’industrie dite des « nouvelles mobilités » ? Comment évolue le chapelet d’opérateurs de vélos, trottinettes électriques et autres services de mobilité partagée ? Les promesses sont-elles tenues ?

L’Observatoire des startups de la mobilité, qui a publié son premier rapport en février, montre que certaines formes de mobilité sont plus attractives que d’autres et attirent davantage d’investissements.

L’eldorado envisagé pendant le Covid-19 s’est visiblement quelque peu dégonflé et on assiste à un retour à des usages normaux, après quelques années d’euphorie totale. Ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle en soi, dans la mesure où le rythme de croissance semble à plus long terme : l’adoption du vélo électrique est une tendance de fond majeure et de long terme, souligne l’Observatoire des start-up de la mobilité.

Côté collectes de fonds, dans les cycles et la micromobilité, on est passé d’une hausse de 945 % entre 2019 et 2023, à une baisse de 16 % entre 2022 et 2023, avec toujours 115 millions d’euros investis, rappelle l’Observatoire.

Et si la micromobilité partagée a subi un sérieux revers (trottinettes électriques à Paris, faillites de Bird ou Cityscoot), les offres dites de services comme les vélos de société connaissent des développements importants.

Le fort soutien des pouvoirs publics (plan vélo, réduction d’impôts pour les flottes de vélos d’entreprise, Forfait Mobilité Durable, aides à l’achat de vélos), sans oublier les nombreux kilomètres de pistes cyclables créées par les collectivités, ne sont pas étrangers à cette mobilisation.

Un véritable écosystème du cycle se construit, comprenant des start-up dans la réparation, l’entretien, le reconditionnement, les services de stationnement ou encore l’assurance de ces véhicules électriques.

Du côté des entreprises, la greffe semble également s’installer. Selon notre dernier Baromètre Flotte et Mobilité réalisé par Ipsos, 34% des entreprises interrogées ont déployé ou envisagent de le faire d’ici trois ans, une solution de partage ou de location de vélos ; c’est trois points de plus que la moyenne européenne.

Le vélo d’entreprise figure dans le top 3 des solutions de mobilité alternatives à la voiture les plus utilisées par les entreprises pour leurs salariés, derrière le covoiturage ou la location courte et moyenne durée (1).

Les succès de Zenride ou Tim Mobilité, deux start-up dédiées à proposer des vélos de société aux entreprises et dont Arval est devenu partenaire, sont sans doute la preuve de cet engouement.

L’Observatoire de la Mobilité Arval

(1). https://www.mobility-observatory.arval.fr/barometre-des-flottes-et-de-la-mobilite-2024

 
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