Par
Editorial Le Pays d’Auge
Publié le
19 janvier 2025 à 19h13
; mis à jour le 19 janvier 2025 à 19h14
Entre septembre et octobre 2024, pendant exactement 20 jours, Honfleur (Calvados) servait de décor de cinéma. Ou plutôt un téléfilm, car les équipes de la collection » Meurtres à… » diffusé sur France 3Samedi soir, des caméras et des projecteurs ont été installés dans la cité des peintres.
Sous l’oeil expérimenté du réalisateur Christelle Raynalce nouveau volet du programme préféré de France Télévisions fictionne une enquête policière autour du député local, retrouvé mort, le corps pris dans les mailles d’un filet de pêche, recouvert de sel.
Les téléspectateurs ont pu découvrir ce nouvel épisode, ce samedi 18 janvier 2024, sur France 3, et pour ceux qui l’auraient raté, le replay est toujours disponible sur France Télévisions ici (jusqu’au 23 juillet 2025).
-La rédaction du Pays d’Auge a regardé et partage avec vous ses impressions :
Nous avons aimé
- la légende de l’Arlequin : cette histoire est peu connue des Honfleurais, et pourtant elle est très amusante et colle très bien à l’intrigue policière. Elle remonte au XVIIe siècle et est encore contée dans les visites guidées « contes et légendes » proposées par l’office de tourisme.
- jeprises de vue aériennes sur Honfleur, son vieux bassin, le quartier Sainte-Catherine et le pont de Normandie pris sous toutes les coutures lorsque le scénario emmène les spectateurs au commissariat situé de l’autre côté de l’eau, au Havre.
- la valorisation de laArchitecture normandeles rues honfleuroises de l’Enclos, le quartier le plus ancien de la ville. Filmé de nuit avec les jeux de lumière qui vont avec, le mystère entourant la légende de l’Arlequin n’en est que accru.
- LE décors, éclairages, costumesquelques dialogues
- la référence à lieux emblématiques locaux (le Nobel, le musée Eugène Boudin, etc.) l’hommage aux marins de Honfleur, même si la vente de poisson n’est pas autorisée sur les quais du vieux bassin la justesse de l’interprétation d’Hélène Seuzaret et Dominique Pinon
On a moins aimé
- jeinterprétation surjouée de la femme russe extravagant avec un accent à couper au couteau
- le tir facile sur les végétariens, qui seraient des alliés sectaires voire fous, et sur les députés véreux et coureurs de jupons.
- le journal local qui est appelé Honfleur Free. Et pourquoi pas à la place Le Pays d’Auge ?
- quelques incohérences suite aux petits aménagements destinés à faciliter le tournage mais qui empêchent ceux qui connaissent bien Honfleur, la région et le monde de la pêche d’entrer sans réserve dans l’histoire
- le prononciation très parisienne de Villerville. On en profite pour le rappeler : au nom de la commune, le E se prononce comme à Villers-sur-Mer et non comme à Villeurbanne.
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