En réponse au mécontentement croissant à l’égard du leadership, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi sa démission de son poste de Premier ministre après des mois de crise politique persistante.
En annonçant sa décision, le leader canadien a déclaré qu’il quitterait ses fonctions dès que son parti aurait choisi un nouveau chef, la chute des sondages et les divisions internes faisant des ravages.
Après des mois de critiques au sein du parti qui ont conduit à son isolement politique, la direction de Trudeau a été étroitement surveillée à la suite d’une série de désastres politiques.
L’un des principaux exemples en est les allégations controversées de Trudeau contre l’Inde, en particulier à propos de l’assassinat du militant du Khalistan, Hardeep Singh Nijjar.
Allégations de Trudeau sur Nijjar et conséquences diplomatiques
La crise politique de Trudeau s’est aggravée lorsqu’il a formulé pour la première fois de graves allégations contre l’Inde en septembre 2023, accusant le gouvernement indien d’être impliqué dans l’assassinat du terroriste khalistanais Hardeep Singh Nijjar au Canada.
En outre, Trudeau a affirmé que l’Inde parrainait certaines activités criminelles sur le sol canadien, une affirmation démentie avec véhémence par New Delhi.
Même si les relations entre l’Inde et le Canada ont été durement touchées par ces allégations, les retombées diplomatiques des affirmations de Trudeau ont été graves pour son leadership au Canada, qui compte une importante population indienne.
Après la revendication de Nijjar, New Delhi a expulsé six diplomates canadiens et rappelé son envoyé à Ottawa.
Montée des sentiments pro-Khalistanais sous la direction de Trudeau
Un autre élément déclencheur majeur de la chute de Trudeau a été la montée des activités et des sentiments pro-Khalistanais au Canada, notamment plusieurs attaques contre un temple hindou près de Toronto, qui ont encore alimenté les tensions diplomatiques entre les deux nations.
L’Inde a continué à nier toute implication dans le meurtre de Nijjar, soulignant qu’il était un terroriste désigné par l’Agence nationale d’enquête indienne (NIA).
Le gouvernement Modi a également accusé Justin Trudeau d’apaiser les sympathisants du Khalistan au Canada pour son gain politique.
Échec de l’administration Trudeau à fournir des preuves sur les affirmations de Nijjar
Même après plusieurs séries d’échanges lors de forums internationaux, y compris le sommet du G20 et les pressions du gouvernement indien pour fournir des preuves à l’appui de ses allégations, l’administration de Justin Trudeau n’est parvenue à présenter aucune preuve concluante liant l’Inde au meurtre de Nijjar.
Les critiques du gouvernement du Parti libéral de Justin Trudeau ont souvent soulevé des questions sur ses allégations contre l’Inde, les qualifiant de tentative politiquement motivée d’obtenir le soutien de la base électorale sikh du Khalistani et ont affirmé qu’il pourrait s’agir d’une tentative de détourner l’attention des véritables problèmes internes.