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Un nouveau foyer de grippe aviaire a été détecté «dans une ferme avicole domestique» à La Poterie-Mathieu (Eure), selon un arrêté préfectoral publié samedi, moins de dix jours après l’abaissement du niveau national de risque. La France venait de retrouver son statut “sain et sauf” de grippe aviaire – c’est-à-dire qu’aucun nouveau foyer n’avait été déclaré depuis un mois – a annoncé une semaine plus tard le ministère de l’Agriculture, mercredi 18 décembre.
Le niveau de risque lié à la grippe aviaire en France métropolitaine avait déjà été relevé à ” élève “ en novembre, ce qui impliquait par exemple l’obligation de mettre les animaux à l’abri dans certains cas. Le statut “sain et sauf”qui lève ces obligations, « ouvre des perspectives plus favorables pour nos secteurs »avait alors indiqué le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
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Mais le foyer de grippe aviaire détecté ce vendredi est « hautement pathogène » et nécessite « mesures d’éradication immédiates » volailles concernées, selon le décret qui a également placé huit communes voisines en “zone de protection”.
La France n’est pas le seul pays touché par le virus.
Mesures préventives en Angleterre
Les élevages de volailles de la côte est de l’Angleterre ont dû appliquer lundi des mesures préventives contre la grippe aviaire après la détection de nouveaux cas dans le cadre d’une nouvelle vague épidémique.
Le ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) a annoncé que de nouveaux cas de grippe aviaire ont été détectés dans le Norfolk, l’est de l’Angleterre, l’est du Yorkshire et le nord-est de l’Angleterre au cours de la semaine dernière.
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Lundi, le DEFRA a décidé d’éliminer “préventif” oiseaux et imposer un périmètre de protection de trois kilomètres dans une ferme du Norfolk à la suite de rapports faisant état d’une suspicion de grippe aviaire hautement pathogène. Une zone régionale de prévention a été créée dans l’est de l’Angleterre, comprenant le Lincolnshire et le Suffolk.
À partir de lundi, les propriétaires de volailles de cette zone devront garder leurs oiseaux à l’intérieur pour les protéger de la propagation du virus. Le risque évalué de grippe aviaire chez les oiseaux sauvages a été augmenté à “très élevé” en Grande-Bretagne, ce qui signifie qu’il “C’est presque certain”. Le risque a été évalué entre ” MOYENNE “ et ” élève “ chez la volaille.
Jusqu’à présent, onze cas de contamination au virus H5N1 et un cas au virus H5N5 ont été enregistrés en Angleterre lors de la vague épidémique actuelle.
Une affaire grave aux Etats-Unis
Aux Etats-Unis, la détection d’un premier cas grave de grippe aviaire chez l’homme ainsi que de nouvelles contaminations chez les félins suscitent des inquiétudes quant à la propagation du virus H5N1. Les experts refusent cependant de céder à la panique.
Les autorités sanitaires américaines ont annoncé le 18 décembre qu’un patient âgé souffrant d’autres pathologies était hospitalisé à « un état critique » en Louisiane après avoir contracté la grippe aviaire, une première dans le pays. Selon un séquençage rendu public jeudi, une petite partie du virus H5N1 retrouvé dans la gorge de ce patient présente des modifications génétiques qui pourraient le rendre plus adapté aux voies respiratoires supérieures humaines (du nez au larynx).
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Ces mutations ont « probablement généré lors de la réplication du virus chez le patient »ont indiqué les Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC). « On sait que les virus à ARN mutent à l’intérieur de leurs hôtes, et ces mutations sont bien sûr inquiétantes »a réagi auprès de l’AFP Rebecca Christofferson, chercheuse à la Louisiana State University. Mais « La bonne nouvelle est qu’il ne semble y avoir aucune preuve suggérant que le virus est devenu plus transmissible, car aucun autre cas n’a été associé à celui-ci. »» tempéra-t-elle.
Par Le Nouvel Obs avec AFP