« Le Top 14 est un projet qui se construit en amont, et j’ai le sentiment qu’on souffre du Top 14 »

« Le Top 14 est un projet qui se construit en amont, et j’ai le sentiment qu’on souffre du Top 14 »
« Le Top 14 est un projet qui se construit en amont, et j’ai le sentiment qu’on souffre du Top 14 »
Top 14 (13th day). Section Paloise – RC Vannes: 48-24

Comment analysez-vous cette défaite ?

La stratégie idéale est celle que nous avons mise en place pendant 15 minutes. Petit à petit, nous nous en sommes sortis nous-mêmes, mais aussi grâce à la qualité de l’adversaire. Nous avons commencé à jouer à distance, en étant battus au cours de l’occupation et des coups de pied. Notre jeu au pied était très mauvais. Au total, notre troisième rideau, notre 10 a souffert de la comparaison avec l’adversaire. Le score s’est encore dégradé avant la mi-temps. Le tournant du match, c’est ça. L’écart de score s’est creusé. Nous étions menés et nous avons perdu le fil du match.

Pouvez-vous expliquer le choix de mettre Debaës en 10 ?

C’est un choix émotionnel. Thibault avait le droit de jouer. On ne peut pas dire que Maxime Lafage a porté l’équipe contre Bayonne, il a laissé trop de responsabilités à Michael Ruru. C’est un problème pour nous, certains joueurs peuvent disparaître pendant le match, Mike doit faire trop de choses sur le terrain, comme Francisco (Gorrissen). C’est au détriment de toute l’équipe.

Comment l’expliquez-vous ?

Nous payons cher nos erreurs, mais ce sont nos erreurs. Il faut réussir à être meilleur individuellement. Mais quelque part, c’est ma responsabilité. Le Top 14 est un projet qui se construit en amont, et j’ai le sentiment qu’on souffre du Top 14. On a une masse salariale d’une équipe qui doit jouer le top 4 de Pro D2, c’est la réalité. Nous ne pouvons pas faire de miracles.

Comment voyez-vous la lutte pour le maintien ?

Les deux matches à domicile sont deux matches de finale. Non plus seulement décisif, mais définitif. S’il n’y a pas de victoires, nous ne sommes absolument plus maîtres de notre destin. Il va falloir faire des exploits, et en même temps laisser nos adversaires dérailler. En revanche, si nous les gagnons, nous restons maîtres de notre destin. Nous savions que ce moment arriverait dans la saison. Nous voulions repousser le délai le plus possible. Le moment aurait pu arriver un peu plus tôt si nous n’avions pas gagné à La Rochelle. Mais le moment arrive, c’est la réalité. C’est ce qui était écrit.

 
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