Déjà vaincu cinq fois dans son Palais, l’Élan n’a pas tendu une énième fois son bâton pour se faire battre. S’appuyant au contraire sur une défense solide, à l’image de ce dernier contre décisif de Sitraka sur Krubally qui a empêché Boulazac de pousser le match dans une prolongation dangereuse, une adresse à la hauteur (13 sur 28 à 3 points) et de la propreté dans la protection du ballon ( 9 défaites, record de la saison), les Béarnais ont réussi l’exploit de mettre fin à la série de sept victoires d’affilée de Boulazac qui s’était présenté au Palais comme un solide leader, avec trois infimes défaites sur le terrain. horloge.
Arrivé à Pau tel un guépard fondant sur sa proie, le moral et le basket boostés par cette série de succès, Boulazac avait toutes les lumières allumées pour enfin remporter un match officiel à Pau, ce que les Périgourdins n’avaient jamais réalisé depuis une décennie depuis le croisement des deux clubs. chemins. Au final, c’est la sixième défaite en autant de participations.
Le quatrième revers du BBD ne doit rien au hasard. « Pau a fait un super match, ils méritent la victoire », a confirmé Alexandre Ménard à l’issue de ce superbe duel. “Un grand coup de chapeau aux garçons car même si on avait perdu, ça serait quand même notre meilleur match de la saison”, a déclaré un Mickaël Hay radieux qui a vu son équipe équilibrer son bilan (9 victoires, 9 défaites) pour retrouver lui-même en 9e à égalité de rang, toujours trois victoires sur un top 5 qui sera l’objectif prioritaire de la deuxième partie de championnat.
LE JOUEUR
On pourrait évidemment choisir Bastien Pinault, auteur d’un premier quart-temps d’anthologie avec ce 5 sur 5 à 3 points en moins de 5 minutes au coeur du 20-0 Pau, mais c’est d’abord l’ensemble du groupe qui est à jouer. salua. Cinq joueurs à plus de dix points, 21 passes décisives, une défense pleine de solidarité et de transpiration, bref un groupe qui s’est exprimé à 100% avec un temps fort pour chacun des acteurs majeurs: Gaylor Curier au troisième quart-temps, Whyte au quatrième, Missonnier qui s’est sacrifié en défense, Marsillon un peu tout le temps et Sitraka pour remettre le couvert.
A L’ETAT
Opposée à la meilleure défense du championnat (73,1 points), l’attaque béarnaise a été soumise à un sérieux défi qu’elle a relevé avec brio. Avec 89 points encaissés, Boulazac n’a pas réalisé sa prestation habituelle et s’incline pour la quatrième fois sur quatre après avoir encaissé plus de 80 points.
L’ATMOSPHÈRE
Qui dit match de Noël, dit Palais des sports en fête. En 2024, comme depuis 2012 et l’instauration des matches de fin d’année, le public a répondu à l’appel. Ce vendredi soir, c’était même la plus forte affluence de cette première partie de saison, bien au-delà des 3 500 qui remplissent les tribunes en moyenne, ou des 4 500 constatés face à Limoges en Coupe de France.
Hier soir, un peu plus de 6 000 spectateurs ont bravé l’épais brouillard pour remplir abondamment les tribunes. Un public familial qui a pris énormément de plaisir et a répondu avec ferveur à tous les coups chauds venant du parquet. Pour un dénouement royal et un long moment de partage lors du tour d’honneur des joueurs, pour leur plus grand bonheur.
CE QUI SUIT
La suite, c’est dix jours sans match, le temps pour les joueurs de fêter la nouvelle année en famille avant de reprendre l’entraînement samedi 4 janvier car le retour à la compétition prendra des allures d’Everest avec ce 8e de la finale de gala de la Coupe de France, mardi 7 janvier au Palais des Sports, face au Paris Basketball.
Une rencontre qui attirera du monde nombreux avec le secret espoir de voir l’Elan défier toute logique sportive, comme face à Limoges et Strasbourg aux tours précédents, mais cette fois face à ce qui se fait presque de mieux en Europe, avec ce basket frénétique piloté par TJ Shorts. et Nadir Hifi dans lequel deux anciens Palois, Léo Cavalière et Enzo Shahrvin, ont certainement un surplus de motivation.
Les retrouvailles avec le championnat auront lieu trois jours plus tard, vendredi 10, avec un solide déplacement à Aix-Maurienne (5e).