A 23 ans, le Norvégien Martin Uldal a signé ce jeudi sa première victoire en Coupe du Monde en remportant le sprint du Grand-Bornand (Haute-Savoie). Voici cinq choses à savoir sur ce prodige qui effectuait seulement sa cinquième participation en Coupe du monde dans les Aravis
2. Une terreur de la Coupe IBU
Avant de poser ses spatules en Coupe du Monde, Martin Uldal a été un grand nom de la Coupe IBU pendant trois saisons. Le - de cumuler 18 podiums dont six victoires entre 2022 et le 7 décembre 2024 à Geilo (Norvège). Vainqueur de la poursuite, il avait remporté le sprint 24 heures plus tôt.
« Quand je viens à la Coupe du Monde, j’ai un peu l’impression d’être un représentant de la Coupe IBU. C’est donc cool de jouer et de montrer à mes amis Isak Frey et Sivert Guttorm Bakken qui ont fait le chemin inverse de celui qu’ils peuvent faire comme moi ! »
3. Première victoire en Coupe du monde
Après avoir découvert le circuit mondial à Oslo en fin de saison dernière (20e tu sprintes, 27e de la poursuite), Martin Uldal a débuté cet hiver la Coupe IBU. Avant de retrouver l’équipe A à Hochfilzen (7e tu sprintes, 5e de la poursuite) et donc de s’imposer au Grand-Bornand, pour ses 5e commencez au plus haut niveau !
« Cette première victoire compte beaucoup pour moi. Cela assure un peu plus ma place dans l’équipe, car je n’avais pas la garantie d’aller à Oberhof (premier rendez-vous en 2025) et peut-être j’imagine maintenant faire toute la saison en Coupe du monde. Je n’y aurais pas pensé il y a quelques semaines. »
5. Des grands-parents amis avec ceux d’Eric Perrot
Martin Uldal est né le 23 mai 2001, quelques semaines avant Eric Perrot qui est né en juin et avec qui il partage des points communs. Et pas seulement celui d’avoir été adversaires.
“On a un peu la même trajectoire”, a expliqué le Savoyard après la course où il a pris 7e lieu. « Il a été bloqué par le niveau norvégien, mais il a réussi à sortir du niveau Coupe IBU. Je le connais depuis un moment. Quand j’ai passé un an en Norvège, nous étions dans un club voisin. Nos grands-parents sont amis (la mère de Perrot, Tone Marit Oftedal est norvégienne). Il a fait quelque chose de magique. C’est un très bon adversaire et un ami lointain. »