“Je suis entouré de bonnes salopes”, Dominique Pelicot coupable également de posséder des images de sa fille et de ses belles-filles

“Je suis entouré de bonnes salopes”, Dominique Pelicot coupable également de posséder des images de sa fille et de ses belles-filles
“Je suis entouré de bonnes salopes”, Dominique Pelicot coupable également de posséder des images de sa fille et de ses belles-filles

Il a été condamné à 20 ans de prison pénale.

Au palais de justice d’Avignon ce jeudi 19 décembre, Gisèle Pelicot et ses trois enfants ont assisté au verdict prononcé par le tribunal correctionnel du Vaucluse. Dominique Pelicot a été reconnue coupable de viol aggravé sur Gisèle Pelicot et condamnée à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle.

Celui que son propre avocat, Me Béatrice Zavarro appelle « le chef d’orchestre » de ces années noires où il droguait, violait et faisait violer sa femme par des inconnus recrutés sur Internet, n’a cependant pas exercé ses excès sur son ex-femme uniquement.

Lors des réquisitions, fin novembre, les procureurs généraux ont évoqué des délits liés aux viols : la diffusion d’images sexuelles de sa fille Caroline et de ses deux belles-filles.

“Je suis entouré de bonnes salopes”, a notamment écrit Dominique Pelicot lorsqu’il s’est entretenu avec des internautes à qui il a envoyé des photos de sa fille et de ses belles-filles, comme l’a rappelé lors de ce procès Laure Chabaud, l’avocate générale.

« Le grand oublié de ce procès »

Caroline Darian l’a assuré : “J’ai été abusée par Dominique, ce n’est pas une hypothèse […] La seule différence qui existe entre Gisèle et moi, ce sont les preuves matérielles et implacables. Lors de sa deuxième comparution devant le tribunal le 18 novembre, elle a déclaré se considérer comme « l’oubliée de ce procès ».

D. Pelicot nie les faits concernant sa fille. « Je ne me souviens pas d’avoir pris ces photos. Je lui ai dit droit dans les yeux que je ne l’avais jamais touchée”, a-t-il déclaré le 19 novembre.

Face à l’absence d’éléments objectifs et matériels, aucune accusation de viol et de soumission chimique n’a été retenue contre lui concernant Caroline. Cependant, il a été reconnu coupable d’avoir enregistré et détenu des images prises à leur insu de sa fille et de ses belles-filles.

 
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